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Strike Commando

(1ère publication de cette chronique : 2004)
Strike Commando

Titre original : Strike Commando

Titre(s) alternatif(s) :Le Dernier Assaut (Québec)

Réalisateur(s) :Bruno Mattei

Année : 1987

Nationalité : Italie

Durée : 1h44

Genre : Ca Rambo, mais ça rend bête !

Acteurs principaux :Reb Brown, Mike Monty, Jim Gaines, Christopher Connelly, Massimo Vanni, Alex Vitale, Luciano Pigozzi (alias Alan Collins), Louise Kamsteeg

Nikita
NOTE
4.5/ 5


Copier un film est un exercice à haut risque. Ainsi, Bruno Mattei aurait dû y repenser à deux fois avant de plagier « Rambo 2 ». Ce film est en effet des plus difficiles à imiter tant il est gracieux et subtil. La poésie du scénario, la légèreté des dialogues, et surtout l'interprétation délicate et raffinée de Sylvester Stallone font de l'imitation de ce chef-d'œuvre post-moderne une entreprise des plus ardues. Comment ? Non, non, je ne suis pas fou. C'est juste que j'ai vu « Strike Commando » et que l'ensemble de mes valeurs esthétiques se trouve désormais remis en cause… Ce film de l'illustre Mattei est en effet si profondément, si violemment stupide qu'il constitue une sorte de point de non-retour de la série B guerrière basse du front. Comme me le disait MrKlaus qui m'a prêté cette superbe VHS d'époque, Il FAUT que le monde SACHE ! Sache qu'il est possible de faire encore plus crétin que « Ultime Mission » et « Delta Force 2 » REUNIS ! Après un démarrage un peu lent, le spectacle va crescendo. Scène après scène, ce film de Bruno Mattei s'enfonce si rageusement dans la bêtise la plus profonde que le spectateur, abasourdi par une telle folie furieuse, ne peut que constater que passé les bornes, il n'y a plus de limites ! Festival d'incompétence, d'hystérie bestiale, de hurlements bovins, « Strike Commando » a toutes les chances de vous laisser pantois ! Il fait partie des films qui se découvrent et se dégustent d'une traite, pour voir avec délice ses auteurs rajouter, d'une minute sur l'autre, couche après couche d'épaisse connerie.

L'édition VHS japonaise.


Les grandes réussites du cinéma reposent parfois sur le choix de leurs acteurs : « Strike Commando » tendrait à confirmer cela tant il repose sur les épaules d'un homme – et quel homme ! Reb Brown, puisque c'est de lui qu'il s'agit, nous offre un véritable festival, qui fera sans nul doute de cet opus magnum le film ultime de sa filmographie, celui où son talent se sera le mieux exprimé.


Reb Brown est : RAMB… heu pardon, RANSOM !!!


Le héros des sublimissimes « Yor le Chasseur du Futur », « Captain America » version 79 et « Hurlements 2 » interprète ici le rôle exigeant de Michael Ransom, armoire à glace au bandeau immuablement noué autour de la tête. L'essentiel de l'action du film se situe pendant la guerre du Vietnam, durant laquelle ledit Ransom représente le top de la crème de l'élite des commandos spéciaux américains. Mais l'une de ses missions tourne mal : durant l'attaque d'un camp vietcong, les ordres ineptes de l'antipathique Colonel Radek (Christopher Connelly) causent la perte de la quasi-totalité du commando de Ransom. Notre héros échappe de justesse à la mort, pour être recueilli par un camp de maquisards vietnamiens anti-communistes. Ses ennuis ne font cependant que commencer…


Faisons une pause pour décrire les ingrédients de la tambouille qui nous est proposée. Production italienne tournée aux Philippines, le film opère un mélange particulièrement détonant des potentialités de deux cultures nanardes déjà corsées à la base. La distribution, très riche, ne manquera pas d'intéresser l'amateur de cinéma déviant car, comme disait l'autre, y'a de la faune.


Christopher Connelly dans le rôle du Colonel Radek.


Dans le rôle du louche et suintant Colonel Radek, de l'US Army, nous trouvons Christopher Connelly, guest-star peu concernée qui tente de donner le change en faisant des grimaces. Connelly, qui eut son heure de gloire dans le feuilleton « Peyton Place », vint ensuite échouer (dans tous les sens du terme) dans le bis italien. On le vit notamment dans des merveilles comme « Les Guerriers du Bronx », « Les Prédateurs du Futur » ou « Manhattan Baby ».


Mike Monty dans le rôle du Major Harriman.


Le rôle du Colonel Traut… heu, pardon, du Major Harriman, supérieur direct de Ransom, est tenu par un habitué du cinéma bis philippin, Mike Monty, étrangement non cité au générique. Acteur occidental de service pour tout nanar tourné aux Philippines (il habite sur place), Mike Monty se limite à prendre des airs constipés, sa sobriété lui permettant d'être le moins mauvais du lot. Le palmarès de notre homme est éloquent : globe-trotter méconnu du nanar, il figura tout d'abord dans des séries B et Z italiennes avant d'apparaître dans des chefs-d'oeuvre comme « Laser Force, « Ultime Mission » ou « Zombi 3 ».

Luciano Pigozzi (alias Alan Collins).


Dans le bref rôle d'un vieux Français alcoolique, compagnon des maquisards vietnamiens, cette vieille baderne de Luciano Pigozzi (alias Alan Collins) apporte le label certifié "cinéma bis italien". Présent dans un nombre stratosphérique de séries B et de nanars transalpins du début des années 60 à la fin des années 80, Pigozzi est à un nanar italien d'époque ce que Paul Préboist ou Roger Carel sont à une bonne comédie à la française : une marque d'authenticité ! Citons dans sa filmographie des classiques comme « Six femmes pour l'assassin » de Mario Bava, mais aussi « Le Château de Frankenstein » (où Mike Monty tenait l'un de ces premiers rôles, tiens donc !), « Yor le Chasseur du Futur », et « Alien la créature des abysses ».

 
Jim Gaines.


Une autre touche de bis philippin est apportée par la discrète présence de Jim Gaines (crédité sous le nom de « James Gainers »), métis de père Noir américain et de mère philippine résidant dans l'archipel, et immuable troisième couteau de ce cinéma méconnu. Jouant un aide de camp de Radek, bizarrement nommé « Trash » (un hommage aux Guerriers du Bronx ?), Gaines se fait surtout remarquer par le bandeau assez risible qu'il arbore sur la tête durant presque tout le métrage.


Alex Vitale.


Enfin, last but not least, dans le rôle du méchant numéro 1, officier soviétique instructeur des Vietcongs et brute sadique qui donnera du fil à retordre à notre héros, le méconnu Alex Vitale nous offre une prestation tout simplement phénoménale de ridicule involontaire, jouant l'un des méchants les moins subtils jamais vus au cinéma ! Mais nous y reviendrons plus tard…

Car la star du film, que dis-je, sa lumière divine, c'est Reb Brown. Je ne m'encombrerai pas de précautions en affirmant que Brown, certes aidé par le doublage français (mais la VO est paraît-il du même niveau), touche ici au pur GENIE. Rarement aura-t-on vu prestation d'acteur aller si radicalement à l'encontre des intentions poursuivies par le réalisateur et de l'effet recherché auprès du spectateur !


Passons sur l'aveuglante parenté entre Ransom et Rambo, dont l'évidence phonétique ne fait que nous renvoyer au manque de complexes de Bruno Mattei, qui n'hésite pas à copier des scènes entières de « Rambo 2 ». Cela ne serait rien sans l'ébouriffante performance de son acteur principal qui, touché par la grâce, joue son personnage avec toute la délicatesse d'un gnou enragé et dopé aux stéroïdes. Autant le dire tout de suite, bien plus que l'épouvantable bande-son au synthétiseur, la vraie B.O. de « Strike Commando », ce sont les hurlements de Reb Brown. Notre héros passe en effet L'INTEGRALITE du métrage à beugler comme un damné, et ce dans n'importe quelle situation. Et ce qu'il aboie, c'est tout simplement du Shakespeare.

BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR !
BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR !
BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR !
ENFOIRES DE SALOPERIE DE VIETCONGS DE MERDE !
BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR !
CHIERIE DE BORDEL DE MERDE !
BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR !
CREEEVE, FUMIER !


Voilà, vous venez d'avoir un extrait de la crème du dialogue de « Strike Commando ».

Vous en voulez encore ?


BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR !


BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR !


BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR !


Le plus énorme étant encore de voir notre gros bœuf, les muscles saillants, armé jusqu'aux dents, courir à découvert dans une rizière tandis que les Viets le canardent, et hurlant au milieu des explosions « Enfoirés de Vietcongs, j'vous aurai ! » Une extraordinaire vision nanarde chimiquement pure. 

Revenons donc au récit : recueilli par des villageois viets pro-américains, notre délicat héros se voit accueilli tel un héros. Les villageois agitent tous les bras en signe de vénération en bramant « Aaaa-méricain ! Aaaaa-méricain ! »



Ransom se voit proposer de tuer un vietcong prisonnier. « Pourquoi voulez-vous que je tue un homme désarmé à bout portant ? » s'écrie notre ami. « Parce que la chienlit doit être détruite ! », lui répond une belle villageoise. Devant le refus de Ransom, le vieux Français joué par Luciano Pigozzi lui explique la situation géopolitique de la région : « Ils sont extrêmement déçus. Ils vous considèrent comme leur sauveur. Pour eux, tous ceux qui viennent d'Amérique représentent la liberté ! »

Dans cet oasis américanophile, notre héros se lie d'amitié avec un gamin vietnamien qu'un doublage français indigne du pire dessin animé achève de rendre particulièrement irritant.


« Tu m'emmèneras, Américain, quand la guerre sera finie ? » lui demande l'enfant, qui désire aller à Disneyland, « un endroit où y'a Donald Duck et Mickey qu'ont leur maison ». « Ouais, c'est exact », répond Ransom « Le pop-corn et les friandises poussent sur les arbres. Et les enfants ont le droit de manger tout ce qu'ils veulent. »

Mais ce moment idyllique n'aura qu'un temps et la cruelle réalité de la guerre va bientôt étendre à nouveau sur Ransom et ses amis son lourd manteau d'acier plombé.


Au cours d'une bataille en règle contre les Vietcongs, nous faisons la connaissance de l'antagoniste de notre héros, le vil officier soviétique Jakoda. C'est pour moi l'occasion de revenir sur le fabuleux comédien qui interprète ce rôle : Alex Vitale ! Autant vous dire qu'à l'heure où j'écris ces lignes, j'ignore tout de cet acteur à la carrière plus que brève, à commencer par sa nationalité. A-t-il été découvert dans un club de culturisme malfamé des faubourgs de Brooklyn, ou dans les rangs des hooligans supporters de l'A.S. Roma ? Peu importe au final, le résultat est là sous nos yeux : épais comme un gorille gonflé à l'hélium, grimaçant, bestial, Alex Vitale est le partenaire rêvé de Reb Brown, dont il sublime le jeu par la simple loi de la relativité ! 


BEUUUUAAAAAAAAARRRRR !


BEUUUUAAAAAAAAARRRRR !


Répète un peu, que je joue mal !


Aaaargh…Hu..houes…mal…gargl….


Chargé par son commandement de ramener une preuve de la présence des Soviets au Vietnam, Ransom va retrouver tous ses amis villageois massacrés par les hommes de Jakoda ! Nous assistons alors à non pas une, mais DEUX des meilleures scènes du film, mises bout à bout par un Bruno Mattei frappé d'un éclair de génie. Reb Brown nous fait tout d'abord profiter de ses talents d'acteur dramatique, grimaçant comme un perdu face à l'agonie du jeune villageois.


Le jeu désopilant de Brown acquiert, grâce aux dialogues, encore plus d'impact. L'enfant, couvert de ketchup : « Américain… dis-moi encore Disneyland… » Reb Brown, entre deux sanglots : « Y'a… y'a des tas de pop-corn, tu sais… Y'en a plein partout sur les arbres, ouais. Y'a aussi… des fontaines de barbapapa, du chocolat et des bonbons… et le génie de la lampe qui vous accorde tout ce qu'on désire ! »


JAKOOOODDAAAAAAAAAAAAA !


Reb Brown se rue alors au camp vietcong l'arme au poing, sa stratégie consistant à vider, au hasard et en beuglant, tous ses chargeurs dans le décor ! Je dis bien dans le décor, puisqu'il n'y a personne en vue !!!


JAKOOOODDAAAAAAAAAAAAA !


JAKOOOODDAAAAAAAAAAAAA !


SORS DE TON TROU SALOPAAAAAAAAAAARD !!!!


Et là, scène à peine croyable (dans le sens : comment ont-ils pu tourner ça ?) : Reb Brown ayant vidé tous ses chargeurs dans les huttes désertes, se trouve encerclé par les Vietcongs et capturé. Les méchants avaient tout simplement attendu, à l'abri, que l'abruti achève de vider ses chargeurs dans le vide. Soit Bruno Mattei était conscient de la connerie de son héros et a voulu introduire du second degré, soit rien ne l'arrêtera plus dans l'escalade de la chute !

Prisonnier des Communistes, interrogé par une sorte d'Ilsa soviétique complice de Jakoda, Ransom va résister à toutes les tortures, et s'évader (en s'écriant « Comment on dit au revoir en russe ? Auf wiedersehen ? ») pour prendre sa revanche !


Inutile de raconter plus avant l'histoire de manière linéaire. Vous aurez compris que nous sommes face à l'un des films les plus bourrins et les plus hystériquement bêtes de l'histoire du nanar d'action. Il n'y a littéralement aucune scène qui ne croule sous le ridicule le plus épais ou ne laisse paraître un ahurissant manque de talent. Acteurs dopés au crack, figurants hagards (un grand bravo aux soldats vietcongs, qui s'agitent dans des spasmes d'agonie avant même que le héros n'ait tiré), musique hystérique… La bêtise générale de l'œuvre se trouve encore multipliée par un rythme frénétique qui enfile les moments grotesques sans laisser littéralement au spectateur le temps de souffler.



Voilà pour tôa, canaille !

BEEUUUUUAAAAAAAAAAAAARRR !!!


Diantre, je suis fait !


Gasp, les Américains sont vraiment les plus forts !


BEEEUUUUUAAAAAAAAARRGLLLL !


Le comble étant atteint par le combat entre Ransom et Jakoda, choc de deux gros bovidés en furie dont la profonde lobotomie se trouve symbolisée par un coup de boule mutuel qui restera dans les annales !


BEEUUAAAARRR !
BEEEUUAAAAARRR !
Poc !









Sans vouloir trop révéler la fin, je vous dirai simplement qu'elle comporte certaines des scènes d'action les plus lamentablement ratées du film. Ayant endossé pour l'occasion un splendide bandana jaune, notre héros y mitraille de malheureux figurants philippins sans doute payés en bols de riz et capables de rater un Reb Brown (autant dire un éléphant !) à trois mètres dans un couloir. Le final comporte également l'un des plus magnifiques mannequins en mousse de tous les temps, achevant sur une note digne de lui le nanar guerrier qui relègue l'intégralité de la filmographie de Chuck Norris au rang de tambouille pour lâches intellectuels.


BEEEEUUUUUUUAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR !!!!!!!!


Le méchant a eu tellement peur qu'il s'est transformé en mannequin.


A noter que le métrage se clôt sur une voix off incompréhensible de Reb Brown, qui insiste lourdement sur le fait que « Toute ressemblance avec des personnes ayant existé serait purement accidentelle… Pourtant ça me rappelle quelqu'un. » Soit Mattei voulait faire allusion à des événements politiques réels, soit il s'agit là d'une tentative de second degré pour avouer sa dette à « Rambo 2 ». Dans les deux cas, le speech final manque son but, ajoutant une dimension absurde à ce qui est déjà l'un des nanars les plus incroyablement démesurés de tous les temps !


Une affiche allemande qui proclame crânement - et par deux fois - "La nouvelle star mondiale Reb Brown" !


Quelques infos en rab :

Reb Brown a semble-t-il réellement fait la guerre du Vietnam dans sa jeunesse. On se demande ce que cette expérience vécue lui aura apporté pour son jeu d'acteur...

Luciano Pigozzi porte apparemment une part de responsabilité dans le désastre : selon Marco Giusti, spécialiste italien du cinéma bis, il aurait assuré à Bruno Mattei que l'on pouvait tourner aux Philippines sans maîtres d'armes ni techniciens des effets spéciaux car Antonio Margheriti avait appris à tous les Philippins à faire du cinéma !

Petit bonus, l'affiche argentine, qui a également servi pour la jaquette française de « Laser Force ».


Et la magnifique jaquette québécoise :


Il convient de noter que suite au succès mondial (toutes proportions gardées) de ce film, Bruno Mattei réalisera un Mission Suicide : Strike Commando 2 sans Reb Brown (remplacé par le moins connu Brent Huff), mais avec Richard Harris en guest-star.

En guise de conclusion, Reb Brown va vous faire un petit coucou.

Reb, c'est à toi :


BEEEEEEEEEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR !!!!!


Merci, Reb !

- Nikita -
Moyenne : 4.00 / 5
Nikita
NOTE
4.5/ 5
MrKlaus
NOTE
4.5/ 5
Kobal
NOTE
4.5/ 5
John Nada
NOTE
4.5/ 5
Rico
NOTE
4/ 5
Drexl
NOTE
3.5/ 5
Peter Wonkley
NOTE
3.5/ 5
Mayonne
NOTE
3.5/ 5
Jack Tillman
NOTE
4.5/ 5
Wallflowers
NOTE
3/ 5

Cote de rareté - 3/ Rare

Barème de notation

Enfin ! Après des années à attendre un écrin à la hauteur de ce joyaux, le méritant éditeur Severin Films nous propose depuis juin 2021 un magnifique blu-ray avec un somptueux transfert 2K à partir du négatif original. L'édition est soignée est bardée de bonus : montage ciné original et montage version longue avec 10 mn supplémentaires (avec l'ajout de 4 scènes de dialogues certes dispensables), des interviews de Claudio Fragasso (co-réalisateur) et Rossella Drudi (co-scénariste), la bande-annonce, et des pistes audio et sous-titres anglais et italien. Pas de VF en revanche.



Curieusement, pour un Mattei, le film est longtemps resté fort obscur : jusqu'en 2021, pas d'édition DVD officielle, mais des DVD-R artisanaux dans le monde anglo-saxon Les archivistes américains de chez "Digital Conquest" avaient dans les années 2000 édité aux Etats-Unis un enregistrement en anglais sous-titré japonais, hélas ils ont disparu depuis. C'est visiblement la même source qui sert pour "Revok" qui a pris le relais. Citons encore les britanniques de "Rezarected" ou "Twistedanger" qui vous offrent une galette de ce film numérisée à partir d'une source anglaise de qualité convenable pour moins de 5 livres.

Le DVD-R de chez "Revok"

En France, il faut trouver la VHS d'époque de chez "Delta Vidéo".