Recherche...

Alien, la Créature des Abysses

(1ère publication de cette chronique : 2002)
Alien, la Créature des Abysses

Titre original :Alien Degli Abissi

Titre(s) alternatif(s) :Alien from the deep

Réalisateur(s) :Antonio Margheriti

Année : 1989

Nationalité : Italie

Durée : 1h36

Genre : Monstre terrifiant avec pince en caoutchouc

Acteurs principaux :Charles Napier, Daniel Bosch, Julia Mac Kay, Robert Marius

Stirba
NOTE
4/ 5

Dans cette bien curieuse chose, italienne comme il se doit, tournée à la va-vite avec un budget équivalent au SMIC albanais, on a : dans le coin gauche du ring, une blondasse dont on se demande quand est-ce qu'elle montrera ses nichons et son caméraman avec la même tête que Sammy dans Scoubidou, en clair deux écologistes-journalistes qui enquêtent sur une société pas-gentille-qui-pollue-une-île, plus un chasseur de serpents employé par l'Institut Pasteur. Voilà pour les gentils.


Dans le rôle de la journaliste adepte du T-shirt mouillé : Julia Mc Kay qui, malgré son vrai nom de Marina Giulia Cavalli, n'en est pas moins américaine. Elle fait toujours une honnête carrière à la télévision en Italie.

De l'autre côté du ring : le responsable de la sécurité de la centrale pollueuse, un gars méchant et pas gentil (la preuve, c'est Charles Napier qui l'interprète), un grand scientifique avec plein de scrupules qui veut pas trop se mouiller et pas trop polluer, un gars employé par la centrale pour appuyer sur des gros boutons qui servent à rien et la boucler quand Charles Napier se fâche tout rouge, un autre gars de la sécurité avec un flingue et un hélico, des tas de figurants qui font que courir pendant tout le film (passez-vous les scènes où ils courent en accéléré et pensez à la musique de Benny Hill...).


Charles Napier et Alan Collins (Luciano Pigozzi, un fidèle qu'on retrouve sur quasiment tous les films de Margheriti), des méchants qui ont récupéré les fringues de White Fire.

L'arbitre de la rencontre sera, vous vous en doutiez... "Alien, la créature des abysses", aucun combat, aucune victoire. Avec un titre comme celui-là, à quoi peut-on s'attendre ? A un monstre vorace et peu ragoûtant surgi du fond des mers qui va boulotter du figurant comme le requin des Dents de la mer ?
Eh bien c'est à peu près ça, à quelques détails près :
- d'abord c'est pas ça du tout : on attend 1 h que le "monstre" se pointe, le monstre en question ne vient ni des profondeurs abyssales (genre la pieuvre géante de 20 000 lieues sous les mers), ni de l'espace où on ne vous entend pas crier (genre vous savez quoi), ni de la Corrèze (genre Jacques Chi...), ni même du 9-3. Il vient, tenez-vous bien, d'un coin de l'espace (mais d'où exactement on sait pas, on n'a pas son CV complet), il est plus ancien que le Soleil (si si, puisque le scientifique le dit) et il attendait donc depuis le Big Bang qu'un cinéaste s'intéresse à lui.
- Ensuite, la moitié des morts ne sont pas zigouillés par le monstre mais par des explosions gigantesques de superbes maquettes Meccano.


Comme nous on n'est pas radins, on vous met d'entrée de jeu l'alien des abysses dans toute sa gloire !

Venons-en à l'histoire : nos deux écolos se pointent en bateau sur l'île interdite où une vilaine compagnie déverse des produits toxiques dans un volcan (très lucratif comme activité). Ils sont repérés par le gars de la sécu dans son hélico qui leur ordonne de partir. Sauf que c'est lui qui calte, laissant le champ libre à nos deux héros pour débarquer dans un canot pneumatique. Ils découvrent une tribu bizarre qui pratique un genre de vaudouisme, ça c'est pour le folklore.

Mais comme l'histoire c'est pas ça, ils s'en cognent et taillent la route jusqu'à tomber sur un gamin, réplique de Demi Lune dans Indiana Jones et le Temple Maudit. Celui-ci les emmène vers leur contact dans l'île, un pasteur qui leur trouve un moyen de pénétrer dans l'enceinte "ultra protégée" de l'usine en question. Ils montent donc dans un camion de la vilaine société venu se ravitailler au village.


Une fois dans l'enceinte, ils se planquent derrière les tuyaux de l'installation pour pas que les caméras de surveillance présentes un peu partout ne les repèrent. Et le pire, c'est qu'on ne les repère pas ! Pourtant, une blondasse en short et T-shirt et un gonze habillé en touriste lambda avec sa caméra sur l'épaule, ça passe guère inaperçu au milieu de mecs habillés en combinaison intégrale genre scientifiques cosmonautes. Mais bon, ils découvrent les preuves qu'ils étaient venus chercher et filment des employés déverser des bidons toxiques dans un volcan.

Pause, arrêt sur image. On arrive à un des piliers de ce film : les effets spéciaux. Dignes d'un Derrick fauché à la sauce cheap italienne. Le volcan donc, eh bien il consiste, quand on le voit à travers la caméra du journaliste, en un monticule de terre d'au moins 1m50 d'où sort une fumée digne d'un mégot de Marlboro. Quand on le voit en vrai, il s'agit d'un trou béant profond d'au moins 5m avec une couleur rouge super saturée par dessus pour masquer la misère. Un peu comme le violet du monstre de Beowulf, mais en 100 fois plus exagéré. A noter enfin que sur les écrans de contrôle des techniciens (celui qui peut pas en placer une quand y a Charles Napier), on a droit à des stock-shots de docus sur les volcans avec lave qui gicle intensément et coulées monumentales.

Le pilote d'hélicoptère devant un stock-shot de volcan.

Une fois au cœur de l'usine, ils finissent quand même par se faire repérer. Il aura fallu pour cela que la nénette nous fasse un nu intégral à 2 m de la caméra et que son complice fasse un show à la YMCA. J'exagère mais à peine. Si on les a pas vus avant, avec les dizaines de caméras partout, c'est que le scénar l'avait pas prévu comme ça. Bref le caméraman planque la cassette et se fait gauler aussi sec. Quant à la nana... Bien plus fine, alors qu'on la cherche partout dans l'usine, par monts et par vaux dans l'île avec l'hélico, demandez-vous où elle s'est planquée. Dans l'hélico ? Elémentaire, mon cher Watson ! By Jove, on la découvre alors qu'on est en plein ciel. Que fait-elle ? N'écoutant que son courage, et relisant son script, elle saute dans un lac en contrebas.

Attention, scène d'anthologie : le "lac" est profond de 75 cm (ils ont tous pied, c'est une rivière avec une cascade au-dessus), elle est à 50 m au-dessus. Dieu quelle belle chute de mannequin le réalisateur nous a concoctée ! Qu'il en soit loué ici. Un mannequin grossier, filmé de loin, tombe donc, fait des flip flap arrière retournés vrillés (comme tout mannequin poussé brutalement), et grâce à la magie du montage, on voit la fille qui atterrit paisiblement dans le "lagon" après une chute d'au moins deux mètres de haut. Le 7ème Art, ou comment bien cadrer et monter pour obtenir des scènes spectaculaires ET convaincantes.

Après ce grand moment, l'hélico tire (le plus loin possible pour ne pas blesser le figurant) sur la fille : quand elle était dans l'hélico, elle avait un t-shirt jaune, quand elle court dans la jungle, il devient blanc. Aaah les bonheurs du remplacement des acteurs par des figurants qui n'ont pas les mêmes fringues... Elle tombe alors (littéralement) sur un chasseur de serpents, un binoclard et son fusil à pompe. Quel bonheur de voir les troupes de sécurité débarquer au sol et ce chasseur de serpents tirer des coups de feu partout, sauf en direction de leurs ennemis respectifs ! Poursuite à deux balles dans la forêt, un coup les gentils et les méchants sont à 10 m les uns des autres, trente secondes plus tard ils sont à 200 m. Quoi de plus normal ?


Le beau chasseur de serpent, toujours charmeur (Daniel Bosch, qui mise à part une apparition dans "Good Morning Babylone" des frères Taviani n'a jamais rien fait d'autre).

Les deux gentils passent sous une cascade, traversent une grotte pleine de serpents et ressortent indemnes. Mais le chasseur a une technique imparable pour éviter de se faire attaquer : il chique du tabac et crache sur les serpents les plus menaçants. Ceux-ci se tiennent alors à carreau car, c'est bien connu "les serpents détestent l'odeur du tabac". Si si, j'vous jure. Les méchants gardes suivent le même chemin et se font attaquer par les serpents. Attention scène d'anthologie !! On envoie des serpents en plastique qui rebondissent sur les acteurs, ceux ci tombent raides dans la seconde en se tordant sous l'effet de convulsions hilarantes. Quelle idée aussi d'aller dans une grotte à serpents sans tabac à chiquer !

Un des rares plans sympas du film.

La gonzesse et le chasseur se retrouvent dans la planque de ce dernier (une espèce de carcasse d'avion de tourisme dans les arbres). Ils tapent la causette, elle explique qu'elle doit retourner délivrer son caméraman et récupérer la cassette qu'ils ont tourné. Le chasseur rétorque "holà ma belle, c'est super protégé là-bas, démerdez-vous". Elle se fâche toute rouge, le traite de lâche et de serpent (pour un chasseur de ces reptiles, nul doute que c'est une insulte fort blessante) et après un suspense insoutenable d'au moins 30 secondes, il retourne sa veste et accepte de l'accompagner. Folle de joie, elle se jette à son cou, lui arrachant un grand cri teinté de surprise et de déception : en effet, elle vient de lui tordre ses lunettes et de renverser sa bouteille de bière. Quelles manières ! Et on apprend aussi que dans cette île, les serpents viennent d'eux-mêmes auprès des chasseurs pour se faire extraire leur venin.

Ils retournent donc vers l'usine : autre belle scène, c'est grillagé tout autour de la centrale, sauf là où ils passent. Les gardes et les gars en combinaison anti-radiations courent dans tous les sens à 2 m d'eux, sauf au moment précis où ils s'infiltrent dans la base. Ils récupèrent leur caméraman, qui a été drogué (il surjoue tellement bien le mec amorphe que c'en est un délice). Et s'enfuient vite fait parce que pendant ce temps là... la sécurité s'aperçoit qu'il y a quelque chose dans le lac d'à côté. Ils envoient un zodiac avec des plongeurs armés de harpons. Attention scène d'anthologie : on voit ce que filme un des plongeurs, c'est à dire de l'eau, un truc sombre qui bouge et... rien d'autre, c'est archi flou et on y voit que dalle. On dira que c'est un effet de style... Soudain, un des corps des plongeurs remonte à la surface. Celui qui est resté dans le zodiac nous gratifie de cette réplique ô combien sublime, en s'adressant à Charles Napier, chef de la sécurité : "c'est... c'est horrible. il se passe quelque chose !".


En fait c'est la vengeance du dieu des fruits de mer !

Là-dessus surgit directement sur le zodiac une grosse pince en métal. Une grosse pince d'écrevisse selon le mataf. Et là, v'là-t-y pas qu'elle lui lance un liquide verdâtre à la figure (sans doute une fuite dans le circuit de refroidissement) qui lui brûle le visage. De dépit, plus que de douleur (parce qu'il simule très mal la douleur) il décide d'aller s'écraser à toute berzingue avec son malheureux zodiac sur l'embarcadère et vlan une explosion digne d'Hiroshima. Et c'est reparti pour des explosions de maquettes. En plus, vous avez en prime un nouveau tour de gars en combinaison anti atomiques et de gars de la sécurité qui courent dans tous les sens !

Les trois gentils se sont réfugiés dans une grotte, le pauvre caméraman est tellement déboussolé que quand on lui donne de l'eau, il fait semblant de boire. Mais qu'est-ce donc ? Un truc qui arrive sous terre à vitesse grand V en direction de la grotte. Seul le caméraman est resté à l'intérieur, c'est donc lui qui a le droit de découvrir le premier la créature dans son ensemble. Il s'agit donc d'un machin métallique genre robot de cuisine, haut d'environ 3 mètres, monté sur des chenilles dissimulées, sa seule arme étant UN bras extensible à volonté (go go gadget au bras, il a aussi le go go gadget aux patins, je viens de vous le dire) avec UNE pince au bout.

Cette pince se referme au rythme hallucinant de deux fois par minute et la créature avance à une cadence équivalente à celle d'une limace centenaire. Autant dire que pour se faire tuer par ce truc, faut vraiment le chercher, ou que votre perso soit censé y passer parce que le scénariste l'a décidé.

Notre pauvre caméraman se débat de manière lamentable, un coup à droite, un coup à gauche et hop la créature l'effleure. Misère ! Voilà son bras rongé par une espèce d'acide (en fait un gros pâté verdâtre qui change de couleur et de consistance selon les plans). La créature repart à fond les ballons sous terre, la nana et le chasseur se radinent à temps pour constater que le caméraman est "contaminé", selon ses propres dires. Pour abréger ses souffrances, il décide de se suicider en se jetant sur des rochers en contrebas ; Hop, nouvelle chute de mannequin avec triple loops piqué.


Non, c'est... c'est trop affreux, je... je joue trop mal ! Je préfère me suicider !

Entre-temps, le grand scientifique à la tronche d'alcoolo a déterminé en 1/4 d'heure, d'après la pince qu'on lui a ramené de l'épave du zodiac, que la créature est plus ancienne que le soleil, qu'elle vient de l'espace, qu'elle attendait dans le lac depuis des milliards d'années, qu'une bombe nucléaire ne pourrait la détruire mais que pour la tuer, il faudrait brûler l'hydrogène qu'il y a autour d'elle, vu que c'est ce qu'elle respire. Plutôt perspicace le bonhomme, pour un vulcanologue. Faut dire qu'il a bien appris son texte aussi, ça aide.


Une sale tête quand même, c'te bestiole...

La créature revient vers la centrale, Charles Napier décide de foutre des charges de trinitrotoluène partout (rien que de l'écrire j'en suis tout essoufflé). Pas sûr que lui non plus, il sache ce que c'est que le trichloromachin. Enfin bref, sitôt dit sitôt fait, la créature débarque à fond la caisse de sous-terre et on fait exploser les charges. La moitié de la (maquette de la) centrale explose, et la créature ne s'en porte pas plus mal. Bande de mulets, y a deux minutes, on vous a dit qu'une charge nucléaire ça lui ferait tout juste des guilis guilis.


Pendant ce temps, l'Alien continue à boulotter tout ce qu'il trouve...

Nos deux gentils survivants décident en toute logique d'aller là où tout le monde se fait zigouiller, c'est-à-dire vers ce qui reste de la centrale. Prétexte : rechercher la bande vidéo cachée par le défunt caméraman. Rebelote : tout le monde court dans tous les sens en permanence, sauf quand eux veulent entrer. Ils rentrent dans un établi, manque de bol, voilà la créature qui sort de terre et met deux minutes pour tuer de sa pince multi-millénaire un technicien. Ils tombent sur le grand scientifique et prennent la fuite tous les trois, car la créature les a pris en chasse ! Poursuite au rythme soutenu de 0,25 km/h !

Ils arrivent dans un immense tunnel, d'où pendent (saura-t-on jamais pourquoi ?) des centaines de chaînes. La créature est un peu distancée (remarquez c'est pas sorcier, un pied devant l'autre et le tour est joué). Les deux demandent au scientifique à quoi sert le tunnel dans lequel ils se trouvent. Réponse : " à rien du tout ". C'est tout de suite mieux quand on le sait. A ce moment là (saura-t-on jamais comment elle s'y est pris ?), la créature se retrouve devant eux et s'en prend à quelques techniciens.


Non, je n'irai pas chercher le chat dans le vaisseau !

Malheur : la créature effleure la nana ! Est elle condamnée ? Que nenni ! Elle doit passer dans un caisson de décontamination (c'est très pratique, ces caissons, ça arrive tous les jours d'être contaminé par une créature hostile plus ancienne que le soleil). Elle entre donc, se retrouve en t-shirt, de l'eau coule (en gros elle se douche habillée), elle ressort 10 secondes plus tard et la voilà décontaminée. En plus, coup de bol, elle retrouve la fameuse cassette compromettante pour la société pollueuse, qui en plus réveille des créatures des abysses de l'espace.


La décontamination. Un bon plan pour glisser discret une petite scène de douche...

Mais voilà, Charles Napier, après que tous ses sous-fifres aient perdu au jeu du " j'te touche tu meurs " avec la créature, veut récupérer la cassette. Tant pis s'il est lui aussi contaminé à la jambe et si toute la centrale va péter d'un moment à l'autre, c'est un méchant, foutre dieu, il lui faut la cassette. Il l'obtient, la jette dans le trou rouge faisant office de cratère (marrant, ils sont à un mètre d'un volcan, personne n'a chaud ni ne sue) et décide d'affronter seul avec son M16 la créature qui réapparaît après être partie faire les soldes (nan j'exagère). Il perd (c'est un méchant), le scientifique va chercher sa machine à enlever l'hydrogène pour tuer le monstre, mais ça ne suffit pas, il meurt comme tous ses petits copains du casting.


Charles Napier voit rouge !

En désespoir de cause, le chasseur de serpents, qui avait emmené avec lui toutes les petites fioles contenant le venin des serpents, se met à les jeter une à une sur la bête. J'aurai au moins appris quelque chose. Si vous jetez des fioles de venin de serpent et qu'elles explosent, c'est que vous êtes face à une créature des abysses de l'espace. Et les deux gentils restants nous refont un remake exceptionnel de nanardise de la fin d'Aliens, avec le combat entre la reine alien et Ripley.

Ils foncent chacun dans un Caterpillar, pilotent ça comme s'ils avaient fait ça toute leur vie, rentrent dans le lard, ou plutôt le métal de la chose (on a la confirmation que la créature d'avant le soleil est faite de métal, y a qu'à écouter le bruit que font les balles du M16 de Charles Napier quand il lui tire dessus). Coucou, revoilou le scientifique avec son attirail pour tuer la bête et brûler l'hydrogène. Un vulgaire lance-flammes, en fait, ou même un gros chalumeau, vu les flammes qu'il fait... Lui aussi meurt, mais alors que tout semble perdu, que le chasseur de serpents passe un sale quart d'heure dans son Caterpillar face au monstre, la nénette prend un autre engin et fonce à la vitesse d'un labrador empaillé sur la créature, qui, déséquilibrée, tombe dans le cratère, enfin le trou avec la grosse tâche rouge en surimpression. Rassurez-vous, elle tombe comme une grosse fiente de porc et on n'a pas droit à des flammes ou à une quelconque explosion. Même pas de pétard, de fumée ou de "pouf".


Cette fois c'est la guerre !

Epilogue : ce qu'il restait de (la maquette de) la centrale, enfin , vole en éclats et nos deux héros passent en l'espace de deux secondes de l'intérieur d'une centrale qui pète aux abords de cette même centrale, tout ça avec un plan de décalage, vive la super ellipse. Enfin, la nénette nous assure, juste avant le générique, que "les vrais monstres ne sont pas ceux qu'on croit". C'est pas une belle phrase de conclusion ça ? Hein ?

Pour finir, si un jour vous vous retrouvez à "Qui veut gagner des millions" et qu'on vous demande à quoi ressemble une créature antédiluvienne issue des abysses mais venant de l'espace, répondez que c'est un gros robot mixeur monté sur des chenilles avec UN seul super long bras et une pince qui n'a pas été graissée depuis que le soleil existe. Et qui va super vite sous terre mais qui se traîne comme une limace dans tous les autres cas de figure. Au pire, si vous avez un trou de mémoire, choisissez l'option "appel", et moi je vous dirais tout ce qu'il faut savoir. Depuis que j'ai vu ce film, je suis incollable en créatures plus anciennes que le soleil qui viennent de l'espace et attendent des milliards d'années qu'on balance des déchets dans un volcan pour se réveiller.

- Stirba -
Moyenne : 2.63 / 5
Stirba
NOTE
4/ 5
Rico
NOTE
3/ 5
Nikita
NOTE
2.25/ 5
Peter Wonkley
NOTE
4.5/ 5
MrKlaus
NOTE
2.5/ 5
Kobal
NOTE
3/ 5
Barracuda
NOTE
1.5/ 5
Labroche
NOTE
1/ 5
Jack Tillman
NOTE
2/ 5
Wallflowers
NOTE
2.5/ 5

Cote de rareté - 3/ Rare

Barème de notation

Encore une fois, ce sont les Allemands qui ont une longueur d'avance en ressortant sur DVD chez "Marketing Film" une édition assez soignée avec version allemande et anglaise originale, des bandes-annonces et des photographies.

En France, comme les héros du film, on va devoir rechercher la cassette perdue de chez "Fil à Film" (version blanche ou noire) ou en Suisse celle de chez "Stella Video".