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Gladiator Cop

(1ère publication de cette chronique : 2023)
Gladiator Cop

Titre original : Gladiator Cop

Titre(s) alternatif(s) :Gladiator

Réalisateur(s) :Nick Rotundo

Année : 1995

Nationalité : Canada

Durée : 1h32

Genre : Lorenzo la Macédoine

Acteurs principaux :George Touliatos, Lorenzo Lamas, James Hong, Claire Stansfield, Christopher Lee Clements, Mark Foreman, Harold Howard, Garry Robbins

Kobal
NOTE
3.5/ 5

Je l’ai souvent dit, répété et radoté : en matière de nanarophilie, la jaquette fait beaucoup. C’est sans doute moins vrai de nos jours où la dématérialisation a pris le pas sur l’édition physique, encore que les vignettes des plateformes de streaming se doivent parfois d’être capables de réinventer leur film de manière tape-à-l’oeil, si ce n’est mensongère, pour espérer sortir du défilement des « contenus » dont on nous abreuve. Mais en bon quadra que je suis, aux capacités sensorielles détériorées par mes passions grégaires, j’ai besoin de pouvoir toucher avec mes mains, de scruter dans le détail voire, dans les moments les plus embarrassants de ma cinéphilie, de renifler.

Et donc comment voulez-vous que je résiste devant une telle beauté ? Un casque luisant au regard vide ; des éclairs dans un ciel sans nuage éclairé par un coucher de soleil (lui-même dans les nuages) ; un titre fier de la puissance évocatrice de son mash-up improbable (un flic gladiateur ??) ; une police d’écriture tout en lettres métallisées, embroché par une épée et son fourreau bien plus long et inadapté à sa garde ; une promesse de violence dans l’arêne (faute d’accent incluse) ; LORENZO LAMAS.

Cette jaquette VHS promet carrément de « l’ultra-violence ».

Attention toutefois à ne pas trop prendre la confiance, jaquette. Il ne suffit pas d’écrire le nom de ton acteur en majuscule pour me convaincre de ses talents. On le connaît le Lorenzo, il est comme son épée, à double tranchant. Habitué de séries B sans grande imagination, le bonhomme s’est construit une filmographie longtemps invisibilisée aux yeux du nanardeur. Mais il est vrai qu’une fois tartouillée de mercure par des orpailleurs du bon mauvais goût cinéphilique, sa carrière laisse apparaître çà et là quelques pépites perdues au milieu de la fange.

La vraie pépite de ce film est la génialissime chronique qu’en a fait Barracuda.

Alors, Gladiator Cop, pépin ou pépite ? Et biiiin… c’est compliqué. Pépite, oui, mais pas pour les raisons attendues. Allez, assez tournicoté autour du pot, entrons dans le vif du Lamas. Le film s’intéresse au vol de l’épée d’Alexandre le Grand lors de son exposition dans un musée. Le responsable s’avère rapidement être Chris Kilos, le conservateur lui-même, qui a l’intention de se faire des pépettes en escroquant l’assurance et… en octroyant un avantage artéfactuel à Jodar, son poulain dans un circuit de combats clandestins ! Le larcin classique, quoi.

Une telle passion débordante en public ne laisse pas longtemps planer le doute quant au coupable.

Le Lorenzo capillaire que l'on aime (voire que l'on jalouse secrètement pour les plus calvitiés d'entre nous).

Jodar brûle d’impatience de récupérer l’épée d’Alexandre et tous les buffs historico-mystiques dont on l’affuble (une incarnation tout en subtilité par Christopher Lee Clements, ici au top de sa carrière, par ailleurs essentiellement composée de rôles de garde, d’agent de sécurité ou, plus original, de client de lave-auto).

Mais pendant ce temps, Lorenzo enquête.

Gladiator Cop nous plonge dans cette ambiance urbaine nocturne de parkings, d’entrepôts et d’arrières-cours où deux gaillards se mettent sur la tronche, éclairés par les phares des voitures de luxe de parieurs compulsifs pour qui gratter un Banco fait décidément trop prolo. Le cahier des charges Full Contact, quoi, auquel on aurait ajouté la clause « arme blanches et apparentées loufoques » afin de pimenter les duels. Et où l’emploi de l’épée du Grand Alexandre offre un avantage certain.


Des styles d’affrontement très variés pour satisfaire l’insatiable besoin de nouveauté de la bourgeoisie locale (le Musclor Noir est interprété par Gary "Big Daddy" Goodridge, expert en MMA... et en bras de fer).

Ce n'est pas parce qu'on organise des tournois clandestins dans des parkings miteux qu'il ne faut pas savoir garder la classe (Louie Jannetta).

Je suis toujours fasciné par la gestion comptable acrobatique de ce genre de paris.

Mais pendant ce temps, Lorenzo enquête.

Les bagarres de ces nouveaux gladiateurs, dont le cachet sonne vraiment misérable au vu du taux de mortalité extrêmement élevé de leur activité, portent indéniablement haut l’étendard du nanar. Faut voir le bourreau et sa double hache affronter un gars armé… de saïs ! Un festival kitsch ininterrompu 100 % pur pomme, avec une parade amoureuse d’intimidation beuglante et gesticulante qui enchaîne avec un affrontement tout aussi improbable. Et la suite des combats est du même niveau, avec un guerrier chinois des plus caucasiens qui n’hésite pas à sortir l’éventail de guerre pour se taper face à un Jodar surboosté par son équipement antique.

Le Rebelle contre…

… l’Exécuteur !

Les plus vieux repenseront peut-être à Who is the Deadliest Warrior, émission légendaire de mise en concurrence de combattants de toutes les époques, et surtout de leurs armes, avec son génocide de jelly torso.

C'est pour ce genre de trogne que je fais ce boulot (Harold Howard, ceinture noire de Jiu-Jitsu et de Karate Goju-Ryu, finaliste de l'UFC 3 face à un flic ninja [quand la réalité rattrape le film...] et incarcéré en 2009 après avoir agressé au marteau sa soeur et son neveu, puis encastré sa voiture dans le casino Fallsview de Niagara Falls à l'issue d'une course-poursuite).

Chang Lung est interprété par le labélisé asiatique Scott Hogarth, par ailleurs sosie officiel pour foire à l'andouillette de Jérome Commandeur.


Serait-ce là une version regenrée de Kitana ?

Mais pendant ce temps, Lorenzo enquête.

Les bastons sont définitivement le gros point fort de Gladiator Cop, d’autant que le réalisateur Nick Rotundo n’en est pas avare. Les tenues visant à bien distinguer chaque combattant sont aussi ridicules que les retournements de situation qui tentent d’assurer une tension nerveuse, bien vite transformée en tension zygomatique. C’est un défilé de trognes, d’armes chelous et de looks bigarrés, avec même l’incontournable ninja de ce genre de rassemblement interlope ! On s’attendrait presque à voir surgir Cary-Hiroyuki Tagawa pour hurler que le Mortal Kombat a démarré. Les organisateurs ont même pensé à installer une trappe à cadavres dans l’arène, sans doute un genre de composteur qui a en plus l’avantage de faire gagner du temps pour le ménage. C’est l’éclate, le public tout comme le spectateur s’amusent beaucoup.

Attention Jodar, t’as un téton qui se fait la malle !

L'Aigle Noir (Pat Sweeney) et ses demi-lunes prennent cher.

Faut dire qu'il se fait spanker au nunchaku par le Moissonneur (Dave Geneau).

Le Couperet (Howard Putterman) et sa tenue de boy-scout heroic fantasy.

Le Masque (Richard Stadnyk, désormais coach fitness pour femmes enrobées) ou quand le responsable costume en est réduit à chiner dans les sex-shops.

Chouette après-midi de détente entre copines pour les grands-mères au foyer.

Mais pendant ce temps, Lorenzo enquête.

Bah tiens, j’étais pas loin en évoquant l’interprète de Shang Tsung car c’est finalement James Hong qui débarque, équipé d’un Mongol de Perse (!), pour revendiquer au conservateur l’épée d’Alexandre le Grand, rejetant la légitimité historique de Jodar à s’en servir. Et comme dans ce film l’équivalent de l’arbitrage judiciaire privé est le tournoi clandestin, c’est bien évidemment ainsi que se réglera le différend. Ce qui fait de plus en plus de Jodar le protagoniste principal, au centre des enjeux conflictuels autour de la fameuse épée. Mais que fout Lorenzo ?

Here comes a new champion manager !

Son combattant perse, patronymé Mongol (à hurler en ajoutant plein de « o »), confirme avoir les qualités de jeu d’acteur requises pour participer aux bagarres. Sous le masque, Garry Robbins, vu dans Les Maîtres du pouvoir avec Billy Blanks.

Même les macchabées anonymes ont la classe.

Jodar prend la confiance et l’affiche avec son armure en résille.

En récompense de ses victoires, une nuit de Gladiator Sex s’annonce (Astrid Falconi, qui conclut là sa courte carrière ciné au profit de sa passion pour le culturisme ; les amateurs de courbes féminines musculeuses trouveront leur bonheur sur Google image).

Chris Kilos veut lui aussi du sexe mais en version plus loufoque : il s'entiche de son escort (Heather Gillan dans son unique rôle), se vante de ses colossales rentrées d'argent pour la séduire puis lui fait la surprise de l'emmener assister à des mises à mort. Et de s'étonner ensuite qu'elle s'enfuit de panique devant le carnage.

Et pendant ce temps...

Vous l’aurez compris, pendant ce temps, Lorenzo enquête. On ne comprend d’ailleurs pas très bien ce qu’il fait tout seul dans son coin. Il semble avoir des pouvoirs de psychodivination (il a des flashs du passé des objets ou des corps qu’il touche), sans qu’il soit clair si cela fait partie de ses attributions officielles de policier. Il arrive donc souvent après la bataille pour revoir les événements précédents, ne rencontre jamais les protagonistes principaux de cette histoire et ne fait pas beaucoup avancer l’intrigue. Même sa scène de fesse avec sa copine survient comme un poil sur la soupe. Faut dire que le montage est vraiment abrupt, téléportant notre héros à droite à gauche, ce qui n’aide pas vraiment à la compréhension du merdier. Ainsi, Lorenzo cauchemarde sans cesse des affrontements antiques dans lesquels il se fait tuer, et il vaut mieux avoir lu le résumé au dos de la jaquette du DVD pour comprendre que cela signifie qu’il est la réincarnation d’Alexandre lui-même ! Comme quoi, on a tort de penser que cela n’arrive qu’aux autres ce genre de facétie du cycle karmique.


El Muerte contra Alejandro El Grande.

Lorenzo regarde tangentiellement le commissaire le mieux cravaté des annales de la justice.

Il fait quand même un peu d’escrime, mais en fait c’est juste un entraînement (et après deux pauvres minutes où il perd plus qu’il ne gagne, toute la salle l’applaudit).

Et donc pendant ce temps, Lorenzo enquête toujours.

Bon, maintenant que ce problème onirico-identitaire est réglé, Lorenzo va pouvoir arrêter d’enquêter et enfin se consacrer à la bagarre. C’est quand même lui qui a son nom et sa tronche en gros sur les différentes jaquettes du film, pas Christopher Lee Clements. Notre psycho-flic se prépare donc pour l’ultime tournoi qui soldera enfin les comptes et permettra de savoir qui qu’est le plus fort entre Alexandre et Parménion (enfin, son champion/sbire perso-mongol). Et avant de rentrer dans la cage pour combattre sous le nom fort original de Gladiateur, il enfile… un masque.

Oui, j’ai oublié de vous dire que James Hong est la réincarnation de Parménion, un général d'Alexandre que ce dernier finit par faire assassiner suite à des divergences politiques (merci le nanar pour notre édification culturelle).


Pour contrebalancer cette anecdote historique, voici un peu de cabotinage de Mongol, aussi performant avec que sans masque.

Même le visuel du DVD finit par s'emmêler les pinceaux quant à l'identité du perso principal.

Soyez témoins de mon indéniable et infalsifiable Lorenzolamassitude.


Et hop, je penche la tête que je recouvre avec un bandana avant de tout ficeler avec mon masque spécial incognito.

Hopopop, là, stoppez les rotatives et attendez une minute. Mon radar spécial « I never edited footage de gueule in my movies », qui bruissait dans ma poche déjà depuis quelques temps, commence vraiment à ne plus en pouvoir. C’est quoi cette embrouille ? Lorenzo qui n’interagit quasi-jamais avec personne et qui finalement se bat masqué ? Tu la sens venir l’escroquerie ? Et bien oui, la prise de conscience est dure et tranchante comme le silex, mais Gladiator Cop est bel et bien un 2/1. On pensait cette escroquerie réservée aux petits films malingres échappés de Hong-Kong, mais non, même le bien-portant Oncle Sam peut être affecté par la mérule du montage.

Enter the Lorenzo Alpagas (subterfuge validé par le générique qui crédite l’homme derrière la doublure queue de cheval : l’illustrement inconnu Mark Foreman).


« Dis donc, Chris, tu m’aurais pas pris pour Richard Harrison, j’espère ? »

Remontons aux origines du drame. Gladiator Cop est en fait The Swordsman 2, donc la suite d’un premier film, sorti chez nous sous le titre Le Maître d’arme, que j’ai acheté pour y voir plus clair : le scénario y est assez similaire (Lorenzo est déjà un descendant réincarné d’Alexandre le Grand et il doit récupérer l’épée qui est utilisée dans des tournois clandestins… d’escrime) et de nombreuses scènes de notre héros y ont été directement prélevées pour les greffer au présent métrage. Faut dire que Nick Rotendo était monteur sur Le Maître d’arme, c’était donc buffet à volonté. Et il effectue un vrai boulot d’orfèvre en recyclant également des scènes coupées, des scènes alternatives voire carrément des rushes ! Plus fourbasse encore, le bonhomme a réembauché certains acteurs du film d’origine pour les faire jouer dans cette fausse suite, et ainsi s’assurer une sorte de liant entre les scènes : c’est le cas du conservateur et du partenaire policier de Lamas. Cette astuce super efficace a clairement spoutniké notre petit groupe de nanardeurs, sentant l’anguille sous la roche sans pour autant parvenir à mettre la main dessus.


Chris Kilos (George Touliatos) contemple un stock-shot de lui-même issu du Maître d’arme.

Bel exemple de remontage en champs/contre-champs : dans les deux films, Lorenzo consulte un dossier…


...avec au choix des meurtres de Gladiator Cop (1ère image) ou du Maître d’arme (2ème image).


Ici, le conservateur a offert de manière incompréhensible des petits poignards à Parménion, uniquement pour faire lien avec leur découverte par Lorenzo dans un stock-shot du Maître d'arme. Dommage que ce ne soit pas exactement les mêmes...


Cette scène de repiquage de rush est particulièrement fascinante (1ère image) : dans Le Maître d'arme, Lorenzo se rend dans la même morgue, ouvre les mêmes tiroirs et utilise ses pouvoirs de psychodivination, mais il est initialement accompagné du médecin légiste, et non comme ici avec son amie. Les cadavres ne sont évidemment pas les mêmes (il suffit d'un petit insert d'un autre gars en gros plan pour camoufler la supercherie), mais c'est bluffant de confusion pour le spectateur qui aurait vu les deux oeuvres. Et ultime embrouille, Nick Rotundo réemploie la fin de la scène d'origine un peu plus tard dans le film (2ème image), avec un nouvel insert gros plan d'un autre bonhomme ! Nique ta cervelle !

Version IGP (image capsée du Maître d'arme).

Le réalisateur tisse ainsi un patchwork dément qu’il est bien difficile de totalement détricoter, même en ayant les deux films sous les yeux. Le remontage de certains stock-shots arrive à faire douter que la scène soit bien la même, un véritable maquillage du crime qui donne l’impression de se lancer dans un grand jeu de piste sans fin, quelques petites anomalies demeurant impossibles à vraiment débusquer. Le scénario souffre évidemment d’une telle frankensteinisation, car s’il tient la route un temps, ses nombreux hoquets et incohérences finissent par effriter progressivement sa structure, avec quelques belles tentatives de raccrochages désespérées aux branches : ainsi, lorsque Lorenzo justifie son incompréhensible téléportation d’une scène l’autre en expliquant qu’il a sans doute été drogué !

Pour faire croire que ces personnages se réunissent dans le même bateau que celui où se promène Lorenzo dans ses stock-shots du Maître d’arme (ils ne se croiseront donc jamais), le décor a été habilement aménagé.


Je suis persuadé qu’ici, Chris Kilos assiste à un duel d’escrime repris d’une scène coupée du Maître d’arme (les costumes, le décor, les armes et le public sont similaires à ce qu’on y trouve, et le montage est en champs/contre-champs) mais impossible d’en être certains car la photo de cadavre insérée dans le dossier consulté par Lorenzo semble montrer un des escrimeurs !


Le partenaire de Lorenzo, Nick Milano (Nicholas Pasco à l’état civil), a également tourné de nouvelles scènes pour Gladiator Cop mais il est plus difficile à distinguer car il a quasiment la même tête dans les deux films. Précisons qu’il décède dans le premier film, ce qui rend encore plus étrange sa présence dans cette supposée suite.

Bordel mais où je suis, là ?

A ce stade de méticulosité diabolique, on est autant en droit de s’insurger que de respecter le culot de la démarche. Surtout que là où Le Maître d’arme est un petit navet sans grand intérêt, Gladiator Cop est un nanar tout à fait honorable, avec son esthétique purement 1990’s, son lot de combats au ridicule poussé, ses acteurs à la carrière éclair (nombre d’entre eux n’ont tourné que dans ce film) et ses intrigues miteuses de vengeance du passé que clôt un dénouement complètement foireux, sans doute dû à l’épuisement des matières premières en pelloches volées. Nick Rotendo a même remis le couvert pour un second et ultime film en 1999, nommé G2 Mortaaaaaal Conquest (quelle lubie !), et dont je ne peux résister à vous partager le pitch : Daniel Bernhardt fait d’étranges rêves de l’antiquité et découvre qu’il est la réincarnation d’Alexandre le Grand. Il va alors devoir affronter des ennemis venus du passé pour se venger...

C’est beau un homme qui se donne tous les moyens artistiques possibles pour faire passer un message à l’humanité.

Cette jaquette allemande de G2 Mortal Conquest assume clairement sa filiation (sur Amazon, le DVD allemand est carrément vendu comme "The Swordsman 3: Gladiator Cop 2" !).

- Kobal -
Moyenne : 2.75 / 5
Kobal
NOTE
3.5/ 5
Jack Tillman
NOTE
2/ 5

Cote de rareté - 2/ Trouvable

Barème de notation

Le film est disponible en DVD "Fravidis" dans toutes vos bonnes solderies physiques et numériques. Il semble avoir également connu de nombreuses éditions à travers le monde.

Le DVD américain dont la tagline a tout compris au pitch.

Une VHS italienne au rendu bien cracra.

Plus exotique encore, une VHS brésilienne de O Gladiador Imortal II.

Une affiche qui a décidé de tuner Lorenzo à partir du 1er film.

Pour comparaison