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Opération Ninja : Ordre de Tuer

(1ère publication de cette chronique : 2008)
Opération Ninja : Ordre de Tuer

Titre original :Ninja Operation 3 : Licensed to Terminate

Titre(s) alternatif(s) :Opération Ninja

Réalisateur(s) :Godfrey Ho, (le générique crédite Joseph Lai)

Année : 1987

Nationalité : Hong Kong

Durée : 1H26

Genre : Du Ho, du Hon, du Honnet

Acteurs principaux :Richard Harrison, Louis Roth, Grant Temple, Pedro Massobrio

Kobal
NOTE
3.75/ 5

Il devient difficile de débuter une chronique d'un film de Ninjas de la sempiternelle IFD sans risquer la redite. Leurs méthodes de réalisation et de production si singulières ont été suffisamment disséquées pour qu'il ne reste désormais plus que des petits bouts d'organes à trifouiller, histoire d'éprouver le sentiment d'avoir bien analysé jusqu'au bout ce matériel filmique. Certains esthètes poursuivent en effet cette tâche en débusquant le nom des films asiatiques pillés par la clique hongkongaise, voire, pour les plus pervers d'entre eux, sont en quête de retracer l'ensemble des lieux de tournage utilisées pour l'étalage de gweilos, avec pèlerinage de rigueur sur ces sanctuaires d'une divinité cinématographique qu'on rangerait plus volontiers dans la mythologie lovecraftienne que chez les potes de Jésus.


Les Saints Noms d'un mysticisme ancien.

J'encourage donc les néophytes à en découvrir un peu plus sur les Ninjas, IFD , le 2 en 1 et toute la légende qui les entoure, en se rendant dans le glossaire étudier les termes sus-dits. Enchaînez ensuite avec la lecture des nombreuses chroniques explorant ce genre unique, aux déclinaisons multiples (et non, les Ninjas en sont pas les seuls à avoir souffert, une petite pensée pour les kickboxers). Et enfin, terminez votre tour d'horizon en vous imprégnant des interviews de Godfrey Ho et des nombreux acteurs occidentaux ayant collaboré (parfois à l'insu de leur plein gré) à la mise au point de ces chimères pelliculées. Et oui, le nanar, c'est pas que du loisir, y'a aussi du boulot, faut pas croire. Et en plus, du boulot non-rémunéré, faut-y pas être con pour se lancer là-dedans.


Bon, la complainte du chroniqueur étant finie, place à ce que vous êtes venus chercher en ces lieux. Oui, j'ai bien conscience que ce n'est pas tant la culture ciné déviante qui vous intéresse que vous marrer un bon coup en découvrant, à travers ces lignes, une nouvelle débilité filmique. Et bien vous avez de la chance, car aujourd'hui, le bestiau est gratiné.


Joseph Lai se crédite réalisateur, tandis qu'un certain Godfrey Ho traîne au développement scénaristique (!).

Il porte d'ailleurs un joli nom : "Opération Ninja", alias "Ordre de Tuer", alias "Ninja Operation 3 : Licensed to Terminate". Aah, la magie des titres fantaisies qui arrivent à provoquer l'illusion d'une grande saga mixée avec une livre de James Bond. Une sorte d'hameçon trompeur, l'appétissant ver ne cachant qu'un fourbe crochet qui a au moins le mérite de ne pas vous empaler le palais, mais plutôt le porte-feuille. Car oui, le soit-disant permis de tuer n'est pas plus présent dans ce métrage-ci que dans n'importe quel Ninja-flick. Quant à la grande famille des Ninja Operation, c'est surtout l'occasion de retitrer sauvagement des œuvres déjà bien fournies en la matière ; pas moins de sept films sont ainsi collabés (dont notre bien aimé "Black Ninja" qui s'octroie le numéro 1), alors qu'aucun prétexte scénaristique ne les prédestinait à un tel regroupement. Qu'importe, avec le temps, plus on tente de nous truander, plus on aime ça.

Et on a bien raison, car le film commence en une réjouissante fanfare de nawak nanar qui augure d'une grande œuvre. Clark et son boss, costumés en Ninja flashy avec signalétique en abondance sur leur bandeau, déblatèrent pendant de longues minutes une soupe d'âneries sidérantes sur le malheur de leur tribu, société secrète visant à profiter de la cupidité humaine pour diriger un monde de ténèbres. Depuis 10 ans, ils sont en conflit avec les gentils Ninjas Justiciers et leur arme ultime : Gordon. En quelque minutes se met en place toute l'ampleur de la cosmogonie culturelle Ninja d'IFD, les luttes de pouvoir à l'ombre des grandes activités humaines, les noms de clan choisis par des sots intoxiqués à la mauvaise Heroic-Fantasy, et les prophéties crypto-cataclysmiques... Instantanément, on se rappelle avec délectation pourquoi on regarde ce genre de film. Les dialogues sont fracassants, les doubleurs en grande forme, le ridicule est partout, les rires fusent. D'autant plus que bien vite, le clan adverse prend la parole pour ergoter sur le conflit millénariste qui se prépare et risque de secouer les fondements de la société Ninja.




Clark (Grant Temple) et son boss (Pedro Massobrio, un Sud-Américain familier des "2 en 1" qui était en charge des doublages pour IFD et Filmark). Les forces du Mal ne supportent pas l'idée de perdre leur emprise sur le monde.





Gordon (richard Harrison) et son maître (Louis Roth, le fameux polyglotte de "Clash of the Ninja", également vu dans quelques films de Jackie Chan). Les Ninjas Justiciers et leur légendaire joie de vivre.

Pensez-donc : un jeune enfant nommé Alpha, Prince des Justiciers, vient de voir le jour. Or l'Oracle lui promet un avenir fructueux : sa puissance sera telle qu'il pourrait mettre fin à la lignée des Ninjas serviteurs des Forces du Mal. Il va donc s'agir pour nos Justiciers du pyjama en soie de prévenir les assauts des futurs exterminés à l'encontre du tout jeune Elu. Ce qui en soit ne devrait pas être trop difficile, vu que ce dernier vit dans un autre film, avec lequel on ne peut entrer en contact que par l'intermédiaire du téléphone, ou, plus novateur encore, grâce à une boule de cristal, une technique de jonction "2 en 1" inédite.


Alpha, le Prince des Justiciers.



Sa peluche rose. Les Forces du Mal peuvent trembler.

Derrière les masques, on retrouve une flopée de people du genre. Chez les méchants, Grant Temple (Clark) tire sa sale tronche d'infanticide en puissance ; acteur devenu célèbre grâce à sa prestation légendaire aux côtés d'un Stuart Smith en grande forme dans le terriblement nanar "Black Ninja", Grant est le seul pont qui tentera d'unir les 2 parties du métrage. Il passe son temps à tenter de mettre fin aux jours d'Alpha, entre deux meurtres galipettés de moustachus à casque jaune d'ouvrier de chantier, homicides qu'il pratique pour une raison qui m'échappe encore (la haine du BTP ?). C'est en tout cas l'occasion systématique de réaliser une séquence nanar dans toute sa splendeur : Grant ne s'y déplace en effet qu'en effectuant d'interminables saltos, flips et autres roues, en tout sens et sans aucune cohérence, pour finir par miraculeusement apparaître devant sa victime, totalement prise au dépourvu par un tel comportement. Autant dire que la mise à mort est alors d'une simplicité confondante. Et quand la gymnastique l'ennuie, il ne lui reste plus qu'à utiliser la technique interdite du jet de drap blanc pour mieux étouffer son adversaire. De grands moments qui réussissent à faire merveilleusement halluciner le spectateur le plus endurci.


Grant roule des yeux et grimace comme s'il se prenait pour Bruce Stallion.



Les casques jaunes, une espèce en voie d'extinction.

Face à ces méfaits, on suit avec joie les pérégrinations d'un Richard Harrison (Gordon) plus impassible que jamais, l'éternel sourire en coin, la bordée de jurons facile, et la classe absolue avec ses fripes ninja jaune poussin. Richard semble avoir conscience de ne jamais être en difficulté, et abat sans sourciller les quelques sbires qui lui tombent sous la main sans même une parole épitaphique. Il doit d'ailleurs y avoir un sacré rassemblement de charognards autour de chez Alpha, vu le désintérêt de notre Ninja Justicier pour les choses bassement matérielles, comme le fait de se débarrasser d'un cadavre.

Il doit tout de même faire face à un surarmement inquiétant et inhabituel chez ses opposants. C'est en effet un véritable défilé d'engins de mort délirants qui s'affiche à l'écran : fusil-sniper, arbalète-sniper (!), sarbacane à plume, lance-pierre, assiette, nunchaku, lance et autre armes blanches conventionnelles. Ne manque que la bombinette à fumée. Une course à l'armement qui fait peur en ces temps de guerre froide de l'ombre, imaginez qu'un général Ninja finisse par récupérer un bouton rouge, c'en serait fini des parcs de jeux de Hong-Kong.


Pour repérer un Ninja qui fait des petits pas, il faut avoir l'oreille fine.



Mais où trouvent-ils tous ces gadgets ?

Pris d'une soudaine et incompréhensible impulsion, Richard se décide même à aller dénoncer les agissements des Ninjas, auprès, je vous le donne en mille, de l'incontournable Interpole. Pourquoi en plein milieu du métrage aller foutre en l'air le secret qui entoure ses pairs, mystère. Peut-être une sorte de réminiscence nostalgique de ses nombreux rôles de flic et ninja. En tout cas, les résultats sont maigres, car le pauvre Richard se fait littéralement foutre de sa gueule par un trio de gweilos comme on n'en trouvait qu'à HK dans les 80's, témoins de l'art de casteur nanar d'IFD. Ridiculisé, notre arnaqué préféré se prend même dans les dents une réplique fondatrice de l'œuvre du maitre Lai : "Ninja mon cul, oui !". S'ensuit toutefois une double filature hilarante, où deux gars d'Interpole restent discrètement à 5 mètres de Richard, tandis que celui-ci, caché derrière son journal, poursuit à même distance sur des chemins déserts un Grant Temple aveugle. Rapidement, ce jeu de dupe dégénère en un combat de moulinages de bras, de téléportation et de lancers de shurikens. Un affrontement classique, mais qui chie dans la colle à de multiples reprises, lors par exemple de l'exécution du célèbre double saut arrière simultané des deux adversaires, visiblement loin d'être sur le même plan. Ou bien des échanges de coups, portés dans le vide de manière plus que flagrante.


Ces 2 Ninjas sont censés être sur le même plan. Il a rétréci le Richard.



La qualité de ce gif animé est vraiment à la hauteur des effets spéciaux du film.




C'est la foire au gweilo moustachu chez Interpole.

Enfin, j'évoquais plus haut le doublage, catastrophique, qui se paie le luxe de changer les doubleurs relativement "habituels" de nos acteurs, provoquant un décalage humoristique supplémentaire. Pour notre plus grand bonheur, les intonations et autres accents se permettent tout et n'importe quoi, avec des dialogues bien souvent sans queue ni tête, au point que des passages entiers mériteraient d'être retranscris ici. Bien entendu, n'attendez pas un raz-de-marée nanar comme un "Jaguar Force", mais "Opération Ninja" offre tout de même un solide niveau d'idiotie. Et puis, ce n'est pas parce que le foie gras existe qu'on ne peut pas apprécier un bon pâté de foie.


Admirez ce regard maléfique.



Comment rester digne en toute circonstance.

Enfin bon, c'est pas tout ça, mais comme tout bon "2 en 1", Ninja ou pas, le film possède une partie asiatique. Un aspect qui peut toujours effrayer, car nombre de métrages à fort coefficient nanar gweilo se voient entachés d'ennuyantes longueurs pas drôles qui font chuter l'intérêt et la note de l'ensemble (c'est le cas du désormais mondialement célèbre "Hitman le Cobra"). Heureusement, ce n'est pas toujours le cas ("Black Ninja", encore lui) et, grâce en soit rendu à qui de droit, "Opération Ninja" bénéficie d'un second visage fort marrant. Car oui, rappelez-vous, il doit s'y trouver un môme prénommé Alpha. Mais pas que. En effet, l'histoire l'entourant est presque plus embrouillée qu'une tentative d'explication du scénario de "Flic ou Ninja" sous stupéfiant... Attention, faut suivre.


Un interlude Ninja pour se préparer.

Yvonne, jeune maman, se débarrasse d'emblée et sans état d'âme de la chair de sa chair, car, dit elle, "j'n'en peux plus, j'vais craquer". Elle confie donc le lardon à Shirley, une amie, pour qu'elle lui trouve une bonne famille d'accueil. Ce qu'icelle fait en plaçant l'enfant dans la remorque du premier camion venu. Le conducteur, connu sous le valeureux nom de Rick le Champion, se retrouve donc contraint d'adopter Alpha, ce qui entraîne de cocasses situations mettant en valeur son incompétence paternelle. Les fans de "Strike Commando" reconnaîtront sa voix qui avait déjà servi à illustrer Ransom, ce qui renforce une nouvelle fois l'aspect foncièrement décalé d'un sous-Rambo se lamentant du manque de couches propres. Je reconnais que c'est un peu tirer dans les coins du nanar, mais y'a pas de raisons que les spécialistes ne se marrent pas un peu plus que les autres. En tout cas, heureusement que Rick ne se doute pas que son jardin est le théâtre de sanglantes mises à mort de Ninjas, parce que là, son moral déjà branlant filerait directement au 36ème dessous (de Shaolin).


Yvonne, inspirée par le poster, retourne à ses premiers amours : la prostitution.



Rick le Champion, en proie aux difficultés de choix d'un biberon ("un solide" prendra-t-il finalement).

Pendant ce temps, Yvonne souffre de son statut de pute du chef entrepreneur d'une société mafieuse, le PDG Colley. Elle va et vient, hésitante sur ses décisions : rester dans le luxe, partir pour refaire sa vie, récupérer son enfant... Rapidement vont s'enchaîner une série de quiproquos et de situations abracadabrantesques à la fragile cohésion. En effet, Grant Temple va demander l'aide de Colley, le père d'Alpha, pour tuer la menace que représente le mouflet. Ce dernier ne semble pas bien saisir de qui on parle, mais accepte et ne fait trop rien pour retrouver Alpha (dont il ne sait d'ailleurs pas vraiment qu'il a été refourgué à quelqu'un d'autre). Mais rebondissement, il s'avère que Rick est l'ancien compagnon d'Yvonne ! Las, impossible de se remettre ensemble, car Yvonne aime trop le luxe, et Rick est pauvre depuis qu'il lui a fait don de ses 10.000 $ avant d'aller en prison (somme ayant servi à éponger des dettes, faire des dons aux indigents, et acheter une maison ; le dollar devait être fort à l'époque). Titillé par la vénalité de son ex, Rick oublie son projet de faire d'Alpha un futur abandonnique en le larguant une nouvelle fois devant une porte inconnue, et décide de l'emmener avec lui lors de ses trajets de chauffeur routier. Ce qui lui permet de risquer deux accidents mortels en 1 minute, occupé qu'il est à donner le biberon au gamin tout en conduisant sur une corniche de montagne. Les services sociaux, eux, demeurent aux abonnés absents.


Colley, infâme bêta qui ferait mieux de rire de son incompétence à tuer son propre fils.

Sans trop rentrer dans des détails confusionnants, sachez que le tout est raconté de manière totalement incohérente, avec des flashbacks incompréhensibles, des liens entre les personnages qui s'enfoncent dans la brume du nawak, entre Yvonne qui semble être violée par les sbires de Colley (magnifique réplique "vous bandez dans vos frocs ?"), l'intervention de Stephen qui signe des pactes avec Clark pour se faire lui aussi Yvonne (à la condition indécente de Grant : "j'aimerais que tu culbutes un mec pour moi"), tout en étant pote avec Rick qu'il veut aider en le tabassant. Et le plus beau de tout, la survenue d'une manifestation d'un syndicat de routiers qui resurgit à la fin du film comme une pastèque dans la soupe, avec dialogues hyper-agressivement nanars, baston généralisée, cascades dangereuses, et conclusion en eau de boudin.

Le véritable petit plus scénaristique, c'est que l'élément principal, Alpha, le Prince des Justiciers, disparait complètement du film dans le dernier tiers, sans que nul ne se préoccupe de savoir ce qu'il est devenu. Du grand art de j'menfoutisme professionnel. Remarquez, sans trop vouloir spoiler, sachant que Richard va finalement faire roter ses dents à Grant dans un ultime et ridicule affrontement rituel, l'intérêt d'un héritier du pouvoir anti-Ninja maléfique chute grandement. D'ailleurs, la brutale apparition du mot FIN, comme à son habitude, empêche toutes velléités protestataires.


Un défi Ninja à l'ancienne, épinglé sur la sonnette de Richard.

"Opération Ninja" conserve donc un ensemble à taux nanar relativement constant, avec de très réguliers pics de délire suffisamment débiles pour plaire au plus grand nombre. J'insiste une dernière fois sur les doublages qui valent à plusieurs reprises le détour, et les nombreuses séquences très drôles qui ponctuent le métrage. Les acteurs assurent, le scénario est assez clair dans ses grandes lignes pour qu'on s'aperçoive bien de son non-sens total dans le détail, et le répertoire musical est particulièrement inspiré. Y'a pas à dire, même après des pelletées, le bon Ninja-flick, ça reste toujours aussi sympa.


A la prochaine, Richard.


- Kobal -
Moyenne : 3.08 / 5
Kobal
NOTE
3.75/ 5
John Nada
NOTE
3/ 5
MrKlaus
NOTE
3/ 5
Wallflowers
NOTE
3/ 5
Barracuda
NOTE
2/ 5
Jack Tillman
NOTE
3.75/ 5

Cote de rareté - 5/ Pièce de Collection

Barème de notation

Deux éditions VHS sont disponibles chez nous, chez FLAM dans sa collection Spécial Arts Martiaux et chez Fil à Film, collection Série Karaté. Il doit bien avoir une édition DVD étrangère qui traîne quelque part, mais nous n'en avons pas encore trouvé.




Une affiche de la version anglaise.

Images en plus

Bonus

Grant B. Temple, acteur gweilo à Hong Kong dans quelques "2-en-1" ninja produits par Joseph Lai et réalisés par Godfrey Ho pour IFD, nous a non seulement gratifiés d'une sympathique interview mais également comblés par l'envoi de nombreuses photos personnelles prises sur les tournages de ce que nanarophiles, cinéphages et vidéovores s'accordent à désigner comme des nanars de premier choix. Un témoignage en images sur l'envers du décor de productions qui nous fascinent autant qu'elles nous amusent...



Le réalisateur Godfrey Ho (assis avec une serviette autour du cou).


Stuart Smith (à droite en ninja).


John Cheung (torse nu avec le short rouge), chorégraphe des scènes d'action sur de nombreuses productions IFD.


L'affrontement de deux ninjas, réfléchi par un technicien qu'on sent concerné...












Godfrey Ho, protégé du soleil par un élégant parapluie-serre-tête.






















Grant Temple et sa doublure, Danny Ng.














Un barrage utilisé comme lieu de tournage par IFD.


Richard Harrison (en jaune) et Grant Temple (en rouge).