April Rain

April Rain tente de cacher sa vacuité naveteuse par la démultiplication démesurée de sous-intrigues inutiles, qui pourrait presque en devenir fascinante de néant pour les valeureux qui s'acharneraient à tout suivre. Surtout quand le film refuse de se terminer et que la résolution de l'intrigue principale ne met en rien un terme à l'apparition de nouveaux sub-plots... qui finiront écrasés net sur le mot fin. On a vraiment l’impression de se faire maltraiter jusqu’au bout du bout, c’est magique. A peine retiendra-t-on une trop brève attaque djihadiste en scooter, un drone furtif à sulfateuse et le regard éternellement pénétré de Luke Goss venu gratter son chèque. Pour le reste, poubelle !