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L'Humanoïde

(1ère publication de cette chronique : 2004)
L'Humanoïde

Titre original :L'Umanoide

Titre(s) alternatif(s) :The Humanoid

Réalisateur(s) :Aldo Lado (sous le pseudo de George B. Lewis)

Année : 1979

Nationalité : Italie

Durée : 1h37

Genre : Se voulait un sous-Star Wars, s'est révélé un sous-Starcrash

Acteurs principaux :Corinne Clery, Venantino Venantini, Ivan Rassimov, Richard Kiel, Leonardo Manzella, Barbara Bach

Nikita
NOTE
4/ 5

Les Italiens sont tous machos et dragueurs.
Les Italiens sont des voleurs.
Les Italiens exercent tous la profession de mafieux.
Les Italiens font rien qu’à copier sur leur voisin.


L'affiche espagnole : ce visuel servit à certaines jaquettes de « La Bataille des étoiles » d’Alfonso Brescia.


Et une partie du visuel est l'oeuvre de l'artiste japonais Shusei Nagaoka.

L’un au moins de ces clichés est vrai. Du moins, la quatrième de ces assertions était parfaitement vraie dans le contexte du cinéma de divertissement italien des années 1970-80. « L’Humanoïde » est ainsi une aberration typique de cette période où le cinéma de genre jadis le plus vivace d’Europe bascula irrémédiablement dans le nanar. Réalisé par Aldo Lado, auteur compétent de quelques thrillers appréciés des amateurs, cette pantalonnade galactique tente avec une réjouissante incompétence de surfer sur deux modes à la fois : la vogue du space-opera, sur laquelle s’étaient rués comme des hyènes tous les filous du cinéma après le triomphe de « La Guerre des étoiles » et, plus modestement, la mode Richard Kiel.


Le gentil géant venait en effet de devenir une star en tenant le rôle de "Requin", le tueur aux dents d’acier adversaire de James Bond, dans « L’Espion qui m’aimait ». Il devait d’ailleurs reprendre son rôle dans « Moonraker », tourné à la même époque que « L’Humanoïde ». Après avoir brillamment piqué la vedette à Roger Moore, Richard Kiel ne pouvait qu’attirer l’attention des producteurs. Malgré toute l’affection qu’inspire notre ami, autant dire que son passage au rang de protagoniste est un véritable désastre, qui renforce encore le plaisir que l’amateur de nanar prendra à ce film.


L'affiche turque


« L’Humanoïde », contrairement à « Starcrash » de Luigi Cozzi (autre space-opera spaghetti de l’époque), se distingue par un décalquage appuyé de l’univers de Lucas. Là où Cozzi créait un univers somme toute original, Aldo Lado multiplie les emprunts à la limite du viol de propriété intellectuelle, reprenant des plans entiers du film de George Lucas et copiant le look de plusieurs personnages de manière éhontée.


Le plagiat commence dès le générique !





Quoi ? On aurait repompé Star Wars, nous ?? Vous êtes de mauvaise foi, vous...


Ajoutons au passage que, malgré son absence de scrupules dans le plagiat, le film bénéficiait d’un certain budget. Au contraire, par exemple, de « La Bataille des étoiles » d’Alfonso Brescia, « L’Humanoïde » avait pour lui des moyens relativement conséquents, des acteurs plutôt connus, un metteur en scène capable, et trois vétérans du cinéma italien dans les coulisses : Ennio Morricone à la musique, Antonio Margheriti alias Anthony M. Dawson à la supervision des effets spéciaux et Enzo G. Castellari comme réalisateur de seconde équipe. Autant d’atouts qui partent en fumée devant le ridicule du scénario, l’inconsistance des personnages et la panade artistique générale d’une production que l’on devine aussi mal contrôlée que celle de « Flash Gordon ».


Arthur Kennedy et Barbara Bach, les vilains pas beaux.


L’histoire vaut pourtant ce qu’elle vaut : dans un futur lointain, la planète Terre a été rebaptisée "Métropolis" (ça me dit quelque chose…). Ayant pour toujours renoncé aux conflits, ladite Métropolis vit heureuse sous le règne bienveillant d’un sage souverain, "Le Grand Frère". Or, le frère de ce dernier (je ne sais pas si c’est le petit frère du Grand Frère, en tout cas c’est le frère du Grand Frère !), l’affreux Lord Graal (Ivan Rassimov), a tenté de le détrôner. En exil, il rumine sa vengeance. Aidé de l’affreuse Lady Agatha (Barbara Bach), comtesse-vampire de l’espace qui maintient sa jeunesse grâce au sang de femmes qu’elle immole dans une machine aspireuse de globules, et du Docteur Kraspin (Arthur Kennedy), savant fou radié de son ordre, Graal a ourdi un PLAN MACHIAVELIQUE pour CONQUERIR METROPOLIS et d’ici là, LA GALAXIE ENTIERE ! MOUHAHAHAHA !!! (Qu’est-ce que j’ai à hurler comme ça, moi ?)


Lord Graal (Ivan Rassimov, acteur italien vu dans tout plein de films bis, dont « Le Dernier Monde cannibale », « Les Prédateurs du Futur », « L’Alliance invisible », etc.). Pour les influences du costume, on va dire que c'est un hommage...









La machine à pomper le sang des femmes à poil.


Disons simplement au passage que les premières scènes du film entament d’emblée sa crédibilité en se livrant à une véritable photocopie de « Star Wars » : plan appuyé sur un vaisseau traversant l’espace, texte défilant avec effet de perspective et surtout, apparition sublime, un Lord Graal au costume ENTIEREMENT recopié sur celui de Dark Vador, à l’exception de vagues motifs en forme de décapsuleurs sur les côtés du casque et d’un masque qui laisse voir une partie du visage, comme dans une soirée SM ! (il ne lui manque plus que la boule dans la bouche)


Le Docteur Kraspin a donc inventé une machine infernale qui pourra lui servir à transformer quiconque en un humanoïde invincible et invulnérable, dans le but de créer une armée que Lord Graal pourra lancer à l’attaque en la commandant à distance. Pour tester son invention, Kraspin choisit Golob, un brave pilote de vaisseau spatial qui se prépare à rentrer à Métropolis avec son chien-robot.




Richard et son robot-toutou.


C’est ici qu’entre en scène Richard Kiel, interprète de Golob : affublé d’une barbe rousse, il a du texte durant sa première scène et fait preuve d’une présence à l’écran assez sympathique. Mais, une fois frappé par les radiations de la machine du Docteur Kraspin, Golob se transforme en terrifiant HUMANOÏDE !!! Heu…en fait, non, il se transforme en Richard Kiel, à qui on a simplement enlevé sa fausse barbe ! Devenu un soldat du Mal, Golob va marcher sur la ville en cassant tout sur son passage. Le film avait déjà un pied dans la fosse du ridicule, il va maintenant y sauter à pieds joints, car Richard Kiel nous refait EXACTEMENT le même numéro que pour jouer Requin dans les James Bond, en y rajoutant simplement davantage de grimaces. Et comme on le voit presque constamment à l’écran, la vérité finit par se faire jour : notre ami ne sait absolument pas jouer, c’est désormais officiel !


Richard Kiel devient… L’HUMANOÏDE !



En tout cas, il devient très con.







Festival Richard Kiel !


Il n’est cependant pas le seul protagoniste du film, car nous faisons également la connaissance des héros, qui vont s’opposer aux vils plans de Lord Graal et achever de nanardiser impitoyablement le film. Passons sur Nick, aventurier de l’espace et héros viril de service, sorte de sous-sous-sous Han Solo joué par Leonard Mann (de son vrai nom Leonardo Manzella), insipide jeune premier rescapé du western spaghetti. C’est bien simple, on le remarque à peine : Leonard Mann fait preuve d’un tel non-charisme qu’il impressionne négativement la pellicule.


Leonard Mann, le pizzaiolo du Cosmos.



Corinne Clery.



Attention, enfant star crispant.


Autre héroïne, une jeune et belle scientifique nommée Barbara Gibson : ancienne assistante du Docteur Kraspin, elle est à l’origine de la disgrâce de ce dernier pour pratiques douteuses. Dans le rôle de Barbara on retrouve Corinne Clery (vive la France !), révélée par « Histoire d’O » et reléguée ensuite en Italie (« Yor le Chasseur du Futur » et autres merveilles), faisant preuve d’une compétence de comédienne inversement proportionnelle à la rondeur de son fessier. Absolument pas dirigée, elle semble en permanence sous tranquillisants.


Tom-Tom, la tête-à-claques de l’espace.


Barbara s’occupe d’un mystérieux orphelin asiatique, étrangement savant, et affublé du surnom hilarant de "Tom-Tom". J’avais gardé ce dernier pour la bonne bouche car il constitue l’un des principaux moteurs nanars du film. Joué par le petit Marco Yeh, hideux petit gnome italo-asiatique dont ce fut heureusement le seul rôle à l’écran, Tom-Tom est l’une des plus horripilantes têtes à claques qu’il m’ait jamais été donné de détester au cinéma. On me chuchote que le gamin de « Gameka et les Trois Super Women » serait encore pire dans ce registre ; je demande à voir. Evidemment, ne comptez pas sur moi pour vous révéler que cette petite ordure est en fait une sorte de Little Buddha de l’espace et que ses pouvoirs surnaturels contribueront à vaincre le mal, en rendant notamment à Golob la conscience de son humanité, ce qui amènera le géant à se retourner contre les méchants. Ce serait vraiment salaud, d’autant qu’on le devine au bout d’une dizaine de minutes.


Richard empoigne Corinne.





Ouf, grâce aux pouvoirs de Tom-Tom, il est devenu gentil.


Malgré quelques baisses de rythme au début, « L’Humanoïde » est un nanar d’une excellente cuvée qui mérite, autant que « Starcrash », d’être redécouvert. Moins candide et sympathique que le film de Luigi Cozzi, le film de Lado le bat sur le terrain du grotesque. Pour l’avoir vu dans une salle pleine et entendu les rires gras qui ponctuaient chaque apparition de Lord Graal et chaque mimique simiesque de Richard Kiel, j’ai pu tester en direct la puissance comique de la chose.


Barbara Bach attend son chèque de fin de tournage.



Un petit robot blanc rigolo, mais où vont-ils chercher tout ça ? En tout cas, c’est quasiment le meilleur acteur du film…


Le film se distingue par un scénario très simpliste, visiblement destiné à un jeune public assez peu mature, mais confond naïveté et niaiserie. Je passe sur le chien-robot de Golob, mélange insane de Milou et de R2D2. Les méchants croulent sous le ridicule : outre Lord Graal, le Vador de chez Prisu, on notera le peu de crédibilité des deux autres grands méchants. Dans le rôle de Lady Agatha, Barbara Bach fait le minimum syndical. Par contre, l'interprète du Docteur Kraspin, Arthur Kennedy (honorable acteur hollywoodien qui donna la réplique aux plus grandes vedettes avant d’échouer en Italie) cabotine comme s’il postulait pour une apparition dans un Blake Edwards.


Tu sais, j'ai participé à « Barrabas » et « Lawrence d'Arabie » et puis après, niveau carrière, le trou noir...


Les représentants des forces du mal semblent s’appliquer à illustrer le cliché du méchant qui agit le plus stupidement possible de manière à favoriser sa propre défaite. Vous avez à l’esprit l’image du méchant qui explique son plan au héros au lieu de le tuer ? Hé bien ici, c’est tout le temps comme ça, mais en pire. Les troupes d’élite de Lord Graal donnent l’exemple en constituant la plus belle bande de losers jamais vus à l’écran. Rarement vit-on des figurants aussi désordonnés et aussi pressés d’aller se faire étendre par le héros ! Avec une telle troupe de minables, Lord Graal n'est pas près de devenir maître de la galaxie (il ne pourrait même pas conquérir Ploumizolin-sur-Orge !)




Lord Graal fait appel au côté obscur de la Farce.


Malgré la belle équipe de professionnels du cinéma présents au générique, tout le monde semble avoir baissé les bras devant l'ineptie de la chose. Enzo G. Castellari, responsable des scènes d’action (on reconnaît quelques ralentis, sa marque de fabrique), semble être allé roupiller dans un coin du studio en attendant que ça se passe. Antonio Margheriti n’a sans doute été présent que par intermittence pour superviser les effets spéciaux : certains sont relativement réussis, d’autres (transparences barbouillées au crayon, incrustations de vaisseaux spatiaux à hurler de rire) auraient déjà semblé un peu vieillots en 1950.








Tom-Tom joue aux jeux vidéos du futur.


Mais la plus grosse déconfiture artistique reste encore la musique d’Ennio Morricone, qui livre ici ce qui doit être la plus belle ratatouille de sa carrière. Amorphe, discordante, la B.O. de « L’Humanoïde » conviendrait mieux à une émission de plateau ou de télé-achat qu’à un space-opera. Le maestro a dû encaisser son chèque et faire composer le bouzin par un stagiaire. Ou bien il avait oublié le boulot à faire, s’en est souvenu la veille du tournage et a mélangé au hasard des bouts de partitions inachevées. Deux explications qui sauveraient au moins l’honneur…

L’éminent nanardeur Dryke, qui assistait à la projection, me demande de ne pas oublier la scène HOT du film ! Imaginez la hutte de Corinne Clery cernée par les soldats de Lord Graal. Ils entrent, elle fuit, courant dans la demeure (qui vue de l'extérieur ne paraissait pas si grande), elle court et PLAF ! en traversant une pièce vide de tout mobilier elle tombe dans une baignoire creusée là au milieu de la pièce... Elle en ressort trempée, les vêtements lui collant à la peau, dévoilant chacun de ses reliefs avantageux. Une moite sensualité s'installe fugitivement... Toujours poursuivie par les hommes de main de Lord "Bondage" Graal (ah, ce masque...) elle se remet à courir. Sa robe trempée épouse harmonieusement ses contours, dans un délicat effet de transparence.


C’était donc ça, cette histoire d’eau !


Magnifique marque de sensualité, en effet ! Et pas du tout déplacée dans le récit... Aldo Lado, déprimé par le tournage de son nanar S-F pour jeune public, a-t-il voulu se lâcher ? En tout cas, gloire à Corinne Clery et à son fessier inter-galactique, et vive la S-F érotomane !

A noter une curiosité du casting : deux des actrices principales partagent par ailleurs l'affiche avec Richard Kiel dans ses deux James Bond. Barbara Bach était l'héroïne de « L'Espion qui m'aimait » et Corinne Cléry tenait un petit rôle dans « Moonraker ».

Perle inestimable du nanar kitsch italien, « L’Humanoïde » est une véritable friandise. Destiné à un jeune public (malgré les gros plans qu’Aldo Lado n’a pu s’empêcher de faire sur les formes de Corinne Cléry), sa naïveté un peu sucrée ne fait pas oublier une profonde bêtise qui en fait un spectacle à ne pas rater ! (Et vive Tom-Tom !)


Avec la barbe, il fait tout de suite plus gentil.



Dans une interview accordée au magazine Mad Movies (Mad Movies N°183 de Février 2006, p. 93), le réalisateur Aldo Lado évoque de façon substantielle "L'Humanoïde".

"Pour votre film de SF, L'Humanoïde, la post-production s'étendait aux effets spéciaux, qu'a réalisés Antonio Margheriti...

Antonio s'était chargé des voyages interplanétaires : c'était un grand seigneur, un homme exquis, un véritable orfèvre. Les maquettes et les incrustations ont été réalisées par un Espagnol formidable, Emilio Ruiz, qui a ensuite fait carrière à Hollywood [Note de Nanarland : un artisan au sens noble du terme, qui a oeuvré sur un paquet de films, du péplum Persée l'invincible avec Richard Harrison au Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro en passant par Supersonicman, Dune, Conan le barbare et La Guerre du fer !]. Pour superviser les SFX, j'avais néanmoins demandé - en vain - un Yougoslave qui avait été le bras droit de Douglas Trumbull sur 2001 l'odyssée de l'espace. Pour le dénicher, je comptais sur l'actrice Barbara Bach, que j'avais déjà fait jouer dans La Corta Notte... pour son côté "Europe centrale". Ici, elle me permettait en outre de contourner le quota imposé de comédiens italiens, car elle possédait cette nationalité pour avoir été mariée à un de mes compatriotes, comme Corinne Clery d'ailleurs.

Le film trahit pourtant son origine, avec par exemple la cité qui renvoie à l'Antiquité romaine...

Pour des raisons de budget, je ne pouvais pas vraiment concurrencer les films américains, si bien que j'ai essayé de donner un côté personnel latin, à cette oeuvre de pure commande. Mais le résultat aurait été bien meilleur si j'avais eu les collaborateurs que j'avais demandés. Je voulais notamment un décorateur de théâtre fantastique, qui créait des atmosphères incroyables en collant des feuilles de plastique qu'il éclairait par derrière. Mais le producteur avait déjà signé un contrat ; or on ne me fera pas croire que quelqu'un qui a fabriqué des villages western toute sa vie peut passer comme ça à la SF, même si c'est un grand professionnel. C'était donc la bagarre du matin au soir, et en plus le résultat n'était jamais celui que je désirais. C'est dommage car j'avais tourné certaines séquences à Jérusalem et dans le désert du Néguev, en utilisant les bâtiments d'un architecte israélien dont j'avais découvert les projets, quelques années auparavant, à la biennale de Venise. Je l'ai d'ailleurs rencontré cette année, lors d'un salon d'art contemporain à la Porte de Versailles. Je me suis approché d'un stand où j'avais reconnu ses travaux, et il était là : nous nous sommes présentés et je lui ai dit : "Vous savez, j'ai fait un film il y a 25 ans..." (rires)

La réalisation des scènes d'action est créditée Enzo G. Castellari...

Il a tourné le combat final. J'en avais ras le bol et j'avais demandé au producteur d'engager quelqu'un, car je ne me sens pas très à l'aise avec l'action. Nous nous sommes mis d'accord sur Castellari, qui est un ami."

- Nikita -
Moyenne : 3.50 / 5
Nikita
NOTE
4/ 5
John Nada
NOTE
4/ 5
Mayonne
NOTE
3.5/ 5
Rico
NOTE
4/ 5
Labroche
NOTE
1.5/ 5
MrKlaus
NOTE
4/ 5
Kobal
NOTE
4/ 5
Jack Tillman
NOTE
3/ 5

Cote de rareté - 3/ Rare

Barème de notation

On peut toujours espérer que ce film bénéficie en France de la même attention des éditeurs DVD que « Starcrash ». Parce qu'il faut bien avouer que chez nous, en dehors de la vieille VHS de chez "RCA", rééditée quand la marque fut absorbée par "Gaumont -Columbia", c'est un peu la misère.

 


"Kampf um die 5. Galaxis" (VHS allemande)


C'est d'autant plus rageant qu'aux Etats-Unis, ce film est ressorti dans deux éditions de type DVD-R (c'est-à-dire repiquées à partir d'une bande vidéo mais non zonées) par les éditeurs amateurs "Digital Conquest" et "Revok", tout deux spécialisés dans la réédition de bis introuvables. De belles copies en anglais avec la reproduction de l'affiche originale en jaquette. Celle de "Revok" se proclame uncut (ah bon, y avait de la censure ?) d'après un original japonais.


A noter qu'en Grande-Bretagne est sortie une édition bas de gamme chez "int. licensing and copyright limited" (c'est leur nom), une société habituellement plutôt spécialisée dans le DVD musical. Ils tentent même par leur visuel de faire passer le film pour un animé japonais mais non, il s'agit bien de notre "Humanoide"...

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