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Alain Delon

(1ère publication de cette bio : 2010)

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Alain Delon, le Cüneyt Arkin français

Alain Delon est-il un acteur nanar ? Bon, mettons tout de suite les choses au clair. Personne ne contestera ici qu'Alain Delon a été un très grand acteur. Avec sa présence naturelle et sa beauté d’ange voyou, Delon a été, à partir des années 60, l’un des comédiens majeurs du cinéma français. Il a quand même tourné pour les plus grands. Visconti, Melville, Verneuil, Malle, Losey. Véritable statue du commandeur, il a atteint un statut quasiment inégalé en cinquante ans de carrière. Une sorte d'icône mondiale du charme et de la virilité. Mais hélas, statufié de son vivant dans la posture de monstre sacré du cinéma, il est aussi devenu progressivement la parodie de sa propre image.



On ne va pas refaire l’intégralité de sa carrière, ce serait idiot et inutile, mais plutôt essayer de comprendre comment, à partir des années 80, il a glissé progressivement sur la pente de la facilité d'abord, puis de la médiocrité, enquillant une série de films particulièrement calamiteux qui vont lui valoir de devenir la risée du cinéma français.

Le petit Alain Delon est né à Sceaux en 1935 dans un milieu populaire. Après une scolarité difficile et une enfance marquée par le divorce de ses parents, le jeune Alain passe un C.A.P. de charcutier puis, peu emballé par cette voie, s’engage dans la marine en pleine guerre d’Indochine. De retour en France, il débarque un peu par hasard dans le milieu du cinéma en fréquentant les clubs de Saint Germain des Prés. C’est Jean-Claude Brialy qui repère ce jeune homme au physique prometteur et lui conseille de tenter sa chance dans le cinéma.



Après quelques figurations et seconds rôles, il va percer très vite dès le début des années 60 via des succès éclatants comme "Plein soleil" de René Clément ou "Rocco et ses frères" de Visconti. Son physique avantageux, sa présence magnétique et ses amours tumultueuses lui valent de devenir un jeune premier en vue, à l’aise dans tous les genres, qui alterne comédies d’aventures, film noir et chroniques sentimentales. C'est ainsi qu'il compose progressivement le personnage Alain Delon. Un homme libre, solitaire, au charme dominateur et à l'assurance de mâle alpha. Un personnage dont les amours s’appellent Romy Schneider ou Mireille Darc. Un personnage sulfureux, qui ne cache pas son amitié envers Jean-Marie Le Pen ou avec quelques figures bien connues du milieu. Son nom sera ainsi cité lors de l’affaire Markovic, son ancien garde du corps retrouvé abattu en 1968. Un demi-sel mystérieux ce Stephan Markovic, trempant dans des affaires peu recommandables, mi photographe mi gigolo, introduit dans les milieux mondain par Delon lui-même et qui est soupçonné d’en avoir profité pour prendre des photos compromettantes du tout Paris dans des parties fines. Une affaire jamais vraiment élucidée et d’autant plus louche que, alors que se profilait la succession du général de Gaulle, des clichés trafiqués crapoteux mettant en cause l’épouse de Georges Pompidou commencèrent à circuler.



Alain Delon est une star. Dans les années 70, l'étoile atteint son apogée. Impatient et touche à tout, il est aussi collectionneur d’art, organise des championnats du monde de boxe (Monzon/Boutier en 73), est le propriétaire d’écuries qui remportent le championnat du monde des trotteurs. Et puis il chante aussi... Enfin, il parle sur de la musique, nous offrant tout au long de sa carrière d’impérissables merveilles dont l’immortel "Paroles Paroles" avec Dalida mais aussi "Thought I’d Ring you" en duo avec Shirley Bassey, "I don’t know" avec Phyllis Nelson ou "Comme au cinéma" avec personne, parce qu’Alain Delon se suffit à lui-même (C’est un fait, Alain Delon est suffisant).





Alain Delon, c’est la France. Eternelle. Immortelle. Immarcescible. Comme le furent en leur temps Maurice Chevalier, Edith Piaf ou Mireille Mathieu. Ce French lover au visage impassible et au regard d’azur est devenu l’incarnation même de l’excellence d’un pays que le monde entier envie, surtout à l'heure des repas. Capitalisant sur sa notoriété, Alain Delon devient une marque, associant son nom à des lignes de vêtements, des lunettes de soleil, des parfums, du champagne, du cognac ou des cigarettes. En Asie tout particulièrement où son aura demeure toujours intacte, les produits estampillés "A.D." continuent à faire rêver. Et peuvent vous donner une parcelle de sa mâle assurance et de son magnétisme animal (On se moque, on se moque mais Chow Yun Fat porte ainsi des lunettes de soleil Alain Delon et un long imper dans "le Syndicat du Crime" ou s’appelle Jeff dans "The Killer" en hommage au Samouraï de Melville, que John Woo cite comme référence).

Un florilège des produits Alain Delon:

 

 

 

 

 


Au Cambodge, le visage d'Alain Delon permet de vendre tout... et n'importe quoi.



Rien ne semble pouvoir arrêter la domination de notre beau brin de brun… Dans les années 70, il est devenu l'un des acteurs les plus bankable du cinéma hexagonal. Il entre dans le cercle très fermé des comédiens pour qui on construit des films sur mesure. On va voir le dernier Delon comme on va voir le nouveau de Funès ou le nouveau Gabin. Hélas un concurrent vient faire de l’ombre à la toute puissance delonienne. Jean-Paul Belmondo.

Découvert à peu près en même temps que lui, "toc toc badadoum Jean-Paul" s’est construit un personnage de redresseur de torts gouailleur et sympathique qui fait lui-même ses cascades et dont le succès est équivalent à celui de notre ténébreux.

Les deux hommes se sont déjà croisés à l’écran mais n’ont pas vraiment eu de scènes marquantes, que ce soit dans une comédie oubliée de 1958 où ils ne sont que seconds rôles, "Sois belle et tais-toi", ou dans "Paris brûle t-il" dans lequel leurs personnages respectifs ne se rencontrent que furtivement le temps d’un unique plan... Alors en 1970, "Borsalino" est l’occasion d’organiser un choc des titans entre les deux hommes. C’est Alain Delon qui est à l’initiative du projet, s’étant emballé pour un livre d’Eugène Saccomano sur Spirito et Carbone, deux figures emblématiques de la pègre marseillaise des années 30. Si le tournage se passe bien et si le film est un succès, le caractère des deux stars fait qu’on en est à mesurer scrupuleusement leurs temps de présence respectifs à l’écran. Cette conjuration des égos va se cristalliser sur l’affiche. Les deux vedettes se doivent d’être présentées ensemble et au même niveau. Le nom de Belmondo arrivant en premier sur l’affiche, c’est Delon qui est à gauche de la voiture pour compenser. Tout semble donc avoir été pensé pour ménager les susceptibilités. Et pourtant un élément va mettre le feu aux poudres : au sommet de l'affiche, on peut lire "une production Alain Delon", au lieu de "Paramount présente une production Adel" comme il était initialement prévu sur le contrat. Deux fois le nom de Delon pour une seule occurrence de Belmondo : c’est un casus belli qui se terminera devant les tribunaux à l’avantage de Jean-Paul. Bien sûr, on peut s’étonner du coup de colère de Bebel pour si peu, mais il faut savoir que Delon avait lui-même sciemment caché ce que serait l’affiche finale à son partenaire…



Bref, les deux stars du box office vont commencer à se tirer la bourre à partir des années 70, ce qui ne va pas être sans conséquences pour Delon. Après le semi échec de "Stavisky" d’Alain Resnais en 1974, Belmondo abandonne les films d’auteurs un peu sérieux pour se consacrer presqu’exclusivement à des polars uniquement conçus pour mettre en valeur son personnage de gros bras rigolard, et dont les titres ne se résument bientôt plus qu’à un substantif : "Le Magnifique", "L’Incorrigible", "L’Animal", "Le Professionnel"… Delon préfère dans un premier temps continuer à tourner dans des films de bons réalisateurs, Melville, Losey, Granier-Deferre, Molinaro. Il s’offre aussi quelques récréations plus atypiques comme "Soleil Rouge", un western où il croise Charles Bronson et Toshiro Mifune en samouraï, ou encore incarne "Zorro" dans ce qui reste une sympathique comédie d’aventure, pour faire plaisir à son fils Anthony.



Ayant déjà fait ses preuves en France et en Italie, Delon écoute aussi les sirènes américaines et participe à quelques productions Outre-atlantique. Il faut dire que déjà, à la fin des années 50, repéré par David O Selznik, il s’était vu offrir un contrat de tournage aux Etats-Unis pour peu qu’il apprenne l’anglais. Mais il avait préféré rester en France. Avec son succès en Europe, les studios américains tentent de nouveau de le débaucher. Mais sa mauvaise connaissance de l'anglais lui nuit et il n’a pas vraiment envie de s’exiler au Nouveau monde. Au final, l'expérience tournera court. Cela nous laisse "Scorpio", un bon film d'espionnage politique comme on en faisait beaucoup dans les années 70, et la participation à l'un des plus pitoyables films catastrophe dans l'histoire d'un genre pourtant fécond en ridicule. Airport 80 : Concorde. Incarnant le commandant de bord du prestigieux supersonique, notre héros trousse Sylvia Kristel d'une main, tandis que de l'autre il fait faire des loopings à l'avion pour échapper à des missiles à tête chercheuse. Quel homme. Ceci dit, on serait bien injuste d’imputer la nullité du film au seul Alain Delon tant "Airport" accumule les tares à tous les niveaux, comme la chronique de Wallflowers le démontre sans peine.



Si les années 70 le voient encore alterner films d'auteur et "véhicules" à sa gloire, Delon, qui est aussi producteur et parfois même réalisateur, va de plus en plus se consacrer à la construction de son personnage quitte à tomber dans la parodie. Alain Delon ne tourne plus dans des films, ce sont les films qui sont là pour mettre en valeur Alain Delon. Le dernier film où il casse réellement son image, "Monsieur Klein" de Joseph Losey, film qu’il produit en 76 et qui récolte 3 Césars (mais pas meilleur acteur), est peut-être un succès critique mais ses résultats en salle sont un peu décevants par rapport à ses attentes (il y a aussi eu "Notre Histoire" de Bertrand Blier, dans lequel l'acteur joue un alcoolo paumé, et pour lequel il reçut un César qu'il n'ira jamais chercher ; un film tourné au format 1.66, dans lequel on voit donc Delon en large...).



A partir de la deuxième moitié des années 70, Delon commence donc à se consacrer de plus en plus au polar, abandonnant progressivement le film d’auteur. Des films politiques où il incarne un homme seul et droit mêlé sans le vouloir à des complots. Les titres comprennent une fois sur deux le mot "flic". Alain Delon commence à s’auto-parodier en héros taciturne, sans peur et sans reproches. Dans ses films, il choisit méticuleusement ses vêtements, utilise parfois ses armes personnelles et exige de rouler en Lancia dont il est l’un des meilleurs représentants publicitaires.

 



Pour concurrencer Bebel, il fait lui-même ses cascades, quand il ne drague pas des minettes de 20 ans alors qu’il en a 50. Un genre qui culminera avec les risibles "Parole de Flic" et "Ne Réveillez Pas un Flic Qui Dort" où, malgré ses convictions droitières, il s’associe à la fine fleur des écrivains gauchistes du temps pour sauver la république du danger fasciste représenté par des milices beaufisantes, voire par des escouades paramilitaires gangrénant la police. Delon voit ainsi sa carrière commencer à partir au tout à l’égo.


Alain Delon parle, même quand on ne lui a rien demandé. "France où es-tu ?" J'aurais bien une réponse mais bon...



Alain Delon a fabriqué Alain Delon. Une star, à l’ancienne, recluse dans sa tour d’ivoire. Sûr de lui, vaguement méprisant pour tout le reste de la profession, ayant un avis définitif sur tout, parlant de lui à la troisième personne. S’avouant conservateur, il parle haut et fort du déclin de la France, tout en s’exilant fiscalement en Suisse. Un personnage que "les Guignols de l’Info" caricatureront en mégalo prétentieux qui s’invente succès imaginaires et prouesses sexuelles invraisemblables pour faire oublier qu’il est devenu un parfait has been. "Il vous en prie".



Comme il le raconte dans une interview à l’Express en 1995 : "Je n'ai jamais accepté un film pour le bifteck, contraint, forcé. En plus, je n'y mets pas les formes. Je me montre dur, cassant, intransigeant. Et ça, on ne me le pardonne pas."



Mais avec la fin des années 80, les héros commencent à être fatigués. L’âge venant, il devient de plus en plus difficile de jouer les stars d’action, et les scores de Belmondo ou Delon déclinent. Si Belmondo se tourne plutôt vers la comédie pure, Delon revient au film d’auteur. Et quels auteurs : René Manzor, Paul Loup Sulitzer, Bernard Henry Levy ! Il enquille une série de films ridicules qui vont lui valoir d'être la risée du cinéma français. Incapable de sortir de son image de grand fauve blessé, il décline (dans tous les sens du terme) son personnage dans des films de plus en plus aberrants : en 86 dans "Le Passage" de René Manzor où en dessinateur de BD, il affronte la Mort elle-même. Dans "Dancing Machine" de Gilles Béhat sur un scénar de Paul-Loup Sulitzer, il est hilarant en maître de dance boiteux et tourmenté qui doit faire face à ses démons, à un serial killer et à des jeunes filles à poil. Quelques films plus ambitieux ne trouvent pas leur public : "Le Retour de Casanova", un rôle taillé pour lui, ou "Nouvelle Vague" de Godard qui laisse perplexe le public (comme la plupart des films de Godard depuis trente ans).


Tout le monde s'incline devant Alain Delon.



Même en collaborant avec son ami Jacques Deray ("La Piscine", "Borsalino"), ses films sont des fours. "Un Crime" et surtout "L’Ours en peluche", considéré par beaucoup comme son plus mauvais film, sortent dans l’indifférence générale. Scénario filandreux, scènes de dialogues interminables, comédiens à peine motivés. Un vrai navet pénible.



Le fond est atteint avec le pitoyable "Le Jour et la Nuit" de Bernard-Henry Lévy, tellement mauvais qu’il se fait siffler au festival de Berlin. Delon n’y a jamais été autant Delon, génie torturé par la médiocrité humaine, reclus dans son hacienda mexicaine qui trouve un début de rédemption en tronchant Arielle Dombasle avant de se suicider en faisant sauter sa montgolfière. Un modèle de fatuité qui fait s’esclaffer le monde entier et renvoie BHL au terminus des prétentieux d’où il n’aurait jamais dû sortir.

Après cet échec, Delon ne tourne quasiment plus, tout juste accepte t-il à la demande de Christian Fechner de retrouver son vieux rival Belmondo pour se disputer la garde de Vanessa Paradis dans ce qui doit être un grand film de prestige jouant sur le souvenir de la rivalité des deux acteurs. "Une chance sur deux" réalisé par Patrice Leconte (ca fait combien de temps qu’il n’a pas réalisé un bon film lui ?). Las, nouveau ratage, les cachets versés aux stars du film ont dû empêcher de recruter un scénariste pour ce qui devient un gros kouglof mal foutu où les deux monstres sacrés, très fatigués, enchaînent les scènes d’action molles et les gros clins d’œil à leur gloire passée.


"Putain, ça suffit, donnez-moi un vrai rôle où je flingue l'aut' nase avec son yorkshire !"



Après cela et un clin d’œil dans "Les Acteurs" de Bertrand Blier, notre homme annonce, au début des années 2000, abandonner le cinéma qui n’a plus rien à offrir à un acteur de la trempe d’Alain Delon. Mais il retrouve un début de succès lorsqu’il accepte de tourner dans des téléfilms taillés sur mesure pour lui. Frank Riva, un ancien flic qui retourne à Marseille pour faire face à son passé… De bonnes audiences et une reconnaissance critique qui lui redonne confiance.


Il reste toujours une star en Russie en tout cas.



En déhors de téléfilms et d'une apparition récente dans "Toute Ressemblance" de Michel Denisot, son dernier rôle à ce jour dans une grande production pour le cinéma, est celui de Jules César dans "Astérix aux Jeux Olympiques", est clairement une auto parodie. Mégalomane, superbe et sûr de lui, scandant ses répliques avec de définitifs Ave Moi : voilà une partition que l'acteur connaît bien. Hélas, le film, déjà très mauvais par ailleurs, ne peut s’empêcher de surligner ses effets à tel point qu’il en devient insupportable : Delon citant les titres de ses films avec la musique desdits films en arrière fond pour que le spectateur soit sûr d'avoir bien compris qu’il fallait rire. En outre, d’après des témoignages unanimes, son caractère ne s’est pas arrangé, Delon refusant carrément de tourner avec les autres acteurs…



Alain Delon est-il donc un acteur nanar ? Non, si on regarde sa filmographie, oui si on regarde la parodie de lui-même qu’il est désormais devenu. Pourtant, malgré les échecs et les mauvais choix, malgré un égo de la taille d'un porte avion et une attitude naturellement insupportable, il reste l’une des dernières véritables stars du cinéma français au sens le plus hollywoodien du terme. Lointain et inaccessible, il est à des années lumières du commun des mortels. Il vaut ainsi mieux se souvenir et revoir le Delon de la jeunesse triomphante. Après tout, le cinéma a ceci de commun avec la lumière des étoiles : sa plus belle clarté nous vient toujours du passé...

- Rico -

Films chroniqués

Filmographie


2019 - Toute ressemblance

2012 - Bonne année les mamans (S Novym godom, mamy!)

2011 - Une journée ordinaire

2010 - Un mari de trop

2007 - Astérix aux jeux olympiques

2000 - Les Acteurs

1997 - Une chance sur deux

1996 - Le jour et la nuit

1994 - Les cent et une nuits

1993 - L'ours en peluche

1992 - Un crime

1991 - Le retour de Casanova

1990 - Nouvelle vague

1990 - Dancing machine

1988 - Ne réveillez pas un flic qui dort

1986 - Le passage

1985 - Parole de flic



1984 - Notre histoire

1984 - Un amour de Swann

1983 - Le battant (+réalisateur)

1982 - Le choc

1980 - Téhéran 43

1980 - Trois hommes à abattre

1980 - Pour la peau d'un flic (+réalisateur)

1979 - Le toubib

1979 - Concorde Airport 80

1978 - Attention les enfants regardent

1977 - Le gang

1977 - Armaguedon

1977 - L'homme pressé

1977 - Mort d'un pourri



1976 - Monsieur Klein

1976 - Comme un boomerang

1975 - Flic story

1975 - Zorro

1974 - La race des seigneurs

1974 - Les seins de glace

1974 - Borsalino and C°

1973 - Scorpio



1973 - Traitement de choc

1973 - Deux hommes dans la ville

1973 - Big guns

1973 - Les granges brûlées

1972 - Un flic

1972 - Le professeur

1972 - L'assassinat de Trostky

1971 - La veuve Couderc

1971 - Soleil rouge

1971 - Il était une fois un flic

1970 - Le cercle rouge

1970 - Madly

1970 - Doucement les basses

1970 - Fantasia chez les ploucs

1970 - Borsalino



1969 - Jeff

1969 - Le clan des Siciliens

1968 - La piscine

1968 - Histoires extraordinaires

1968 - La motocyclette

1967 - Le samouraï

1967 - Diaboliquement vôtre

1967 - Paris brûle t il ?

1967 - Adieu l'ami

1966 - Les centurions

1966 - Texas nous voilà

1966 - Les aventuriers

1965 - Les tueurs de San Francisco

1964 - La Rolls Royce jaune

1964 - L'insoumis



1963 - La tulipe noire

1963 - Les félins

1963 - Le guépard

1963 - Mélodie en sous sol

1963 - Carambolages

1963 - L'amour à la mer

1962 - L'éclipse

1962 - Le diable et les dix commandements

1961 - Les amours célèbres

1961 - Quelle joie de vivre !

1960 - Rocco et ses frères

1959 - Plein soleil

1958 - Christine

1958 - Faibles femmes

1958 - Le chemin des écoliers

1958 - Sois belle et tais toi

1957 - Quand la femme s'en mêle