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Counter Destroyer


Counter Destroyer

Titre original : Counter Destroyer

Titre(s) alternatif(s) :The Vampire is alive, The Vampire is still alive

Réalisateur(s) :Edgar Jere (pseudo d'un yes-man de Filmark)

Producteur(s) :Tomas Tang

Année : 1989

Nationalité : Hong Kong

Durée : 1h29

Genre : Quand Tomas Tang, l'horreur coule

Acteurs principaux :Sorapong Chatree, Sun Chien, To Siu Ming (non crédités) et tout un tas de pseudos bidons (Cynthia Rose, Tony Job, Harriet Browne, Bob Poe...)

Wolfwood
NOTE
2.25/ 5


La version allemande.


Il arrive toujours un temps où le nanarophile finit par douter devant l'immensité de la tâche qui lui est imposée. Répertorier tout les nanars depuis la création du cinéma. Vaste mission. Que dis-je, quête insensée, qui semble ne vouloir prendre fin, nous amenant toujours plus loin dans les méandres du n'importe quoi, là où le bon goût n'a plus court, nous abandonnant ahuri dans un tourbillon d'absurdité.
La besogne apparaît déjà impossible à accomplir, elle laisse l'amateur d'humour involontaire totalement sur les rotules quand ce dernier jette un œil curieux sur les filmographies du clan Joseph Lai et de tous ses adeptes du "2 en 1". Jalonnant le Septième Art tels les chevaliers de l'Apocalypse, nos larrons ont beau avoir connu certains désaccords, ils se sont surtout fait un devoir d'aborder presque tout les genres qui pouvaient exister de manière totalement décomplexé pour nous livrer les pires filouteries que l'histoire du montage n'ait jamais connu. Ici, c'est le paria de la famille, à savoir l'énigmatique Tomas Tang, qui s'occupe de nous proposer un long-métrage baptisé « Counter Destroyer » via sa firme Filmark. Producteur du film, Tomas ne semble cependant pas en être le metteur en scène si on en croit son cursus plus proche de l'homme d'affaires que de l'artiste en proie à l'élan créatif. Cela n'enlève cependant rien au fait que le nom d'"Edgar Jere" à la réalisation empeste le pseudo bidon à des kilomètres à la ronde et cache sans doute l'un des nombreux disciples de Godfrey Ho. A moins qu'il s'agisse du maître lui-même, après tout, il a beau dire n'y être pour rien dans son interview, c'est pas comme s'il ne savait pas jouer du pipeau comme d'un Stradivarius.


Filmark : plus qu'un nom, un label qualité.


Dès lors, on peut affirmer que ce que l'on peut néanmoins qualifier de "long-métrage", va rester dans la lignée des codes du genre, et que deux films, de préférence n'ayant qu'un lointain rapport entre eux, ont donc subi une mutilation en règle par un docteur Frankenstein de la réalisation. Pour être franc, il faut d'ailleurs que je vous avoue qu'il m'a été assez difficile dans un premier temps de comprendre toutes les subtilités de l'intrigue. En effet, visionner une œuvre en VO non sous-titrée, ça peut déjà être un frein lorsque certains doubleurs prennent plaisir à mâcher la moitié de leurs répliques, mais quant en plus on se retrouve devant un banal film policier auquel on aurait greffé sans aucune raison des séquences de films d'horreur tournées à l'arrache par un dangereux sociopathe, le mot "incompréhensible" prend une autre dimension, obligeant le rédacteur consciencieux à s'y prendre à plusieurs fois pour tenter de retranscrire le joyeux boxon qui vient de défiler devant ses yeux.


Autant vous l'annoncer tout de suite: si vous espérez voir débarquer des hélicoptères et des ninjas armés d'arbalètes, vous risquez d'attendre un bail.


En gros, c'est donc par deux jeunes demoiselles que le drame arrive. L'une d'entre elles, Joyce, étant scénariste, elles décident un jour de se retirer dans une maison abandonnée pour y peaufiner l'écriture d'un nouveau script, narrant la vie du dernier empereur de Chine et ce, pour le compte de monsieur Lawrence. Hélas, la demeure dans laquelle elles ont élu résidence s'avère hantée par une entité démoniaque, sorte de Freddy Krueger de la sous-préfecture affublé en tout et pour tout de deux steaks hachés en guise de maquillage. Toujours est-il que ce démon souhaite se servir de l'une des jeunes femmes pour ressusciter d'entre les morts. Néanmoins, ce sombre dessein semble aussi faire le jeu de Jackson, un producteur qui souhaite lui aussi monter un film sur le même sujet et décide donc le plus naturellement du monde de faire appel à des vampires et autres créatures pour éliminer un à un les différents collaborateurs de son concurrent du simple chauffeur à l'auteur du script. Mais c'est sans compter sur Jackie, qui une fois informée de ce qui se trame, va s'empresser de mener sa propre vendetta contre les différents associés de Jackson, en les assassinant un à un, tandis que la police locale mène l'enquête, bien qu'étant quelque peu dépassée par les événements. Et ma foi, on la comprend.


Dans la famille "vedettes dans la dèche", je demande Sun Chien, ex-membre des 5 venoms. Après avoir fait le tour de la série Z hongkongaise, il serait aujourd'hui chauffeur de bus.

Cette pourriture de Jackson.


Avec une histoire aussi cauchemardesque, et fruit de l'imagination d'un scénariste qui, à l'heure où je vous parle, est encore en cellule de dégrisement, il apparaît clair que dans un soucis de clarté, nous allons devoir séparer une fois encore, les parties dites "orientales" et "occidentales". Dans ce segment, nous retrouverons étonnamment quelques acteurs asiatiques, chose à quoi les filouteries estampillées "Lai and co" nous avaient rarement habitué. Mais, c'est surtout une bande de gweilos sans doute recrutée à la sauvette en sortant d'une quelconque boîte de nuit qui va faire le spectacle. Plus inconnus les uns que les autres, c'est à l'une des pires équipes de bras cassés que nous allons avoir affaire ici, faisant passer des trublions comme Pierre Tremblay et consort, pour des sérieux candidats à l'Oscar. Attachons nous d'abord à évoquer le cas des deux femmes qui vont subir le courroux des différents monstres du métrage. Pour ce qui est de leurs jeux, on peut sans problème affirmer que notre duo s'impose comme des actrices particulièrement limitées. Déjà pas fichues d'interpréter la peur correctement, ce qui s'avère fort préjudiciable dans ce genre de film, il convient d'ajouter que le reste de leurs performances est tout aussi catastrophique, les belles n'ayant visiblement jamais foutu les pieds sur un plateau avant la veille du tournage et récitant leurs répliques avec un manque de justesse proprement désarmant. Pour tout dire, nous pourrions même les soupçonner de purement et simplement lire leurs textes, l'utilisation de cahier, dossier et autres classeurs se trouvant dans leurs mains à divers endroit du récit nous laissant à penser que nos amies n'étaient même pas capable de retenir leurs répliques pour que le metteur en scène se sente obligé d'utiliser des artifices aussi grossiers.


Cindy, classe comme une poissonnière un soir de cuite.

Joyce, l'autre conne de fille.

Et puis dans le fond, à quoi ça sert de faire semblant d'écrire ? Autant le mimer sans crayon dans la main…

…de toute façon, on le rajoutera le plan d'après.


Pourtant, même si elles avaient mis un tout petit peu plus de cœur de l'ouvrage, il n'est pas certain que leurs prestations auraient été moins calamiteuses, puisque à la vue de ce qu'on leur demande de jouer, réussir à apparaître un tantinet crédible tient de l'exploit olympique. Car s'il y a un nombre monumental de clichés propres au cinéma d'horreur présents à l'écran, c'est notamment grâce aux rôles de notre couple d'écervelés que nous allons y parvenir. Du courant d'air surnaturel en passant par le téléphone qui sonne sans être branché, pas un seul stéréotype ne va être épargné aux malheureuses. Et cependant, chose totalement incroyable, il faudra bien attendre trois bon quart d'heure pour qu'une d'entre elles se dise, enfin, après avoir été poursuivit par un monstre chevelu dans les couloirs d'une piscine, qu'il y a effectivement des phénomènes étranges qui se déroulent autour d'elles depuis leur emménagement dans cette sombre demeure. Enfin, l'espace d'un instant, parce qu'après avoir retrouvé sa copine, c'est comme si de rien n'était, on rediscute tranquillement et on rentre chez soi. Pas de quoi paniquer même si son amie se met dès lors à parler comme la possédée de « L'Exorciste ». Et ce n'est pas faute d'avoir balancé la musique angoissante pour tenter de les prévenir. Combien de fois il faudra rappeler aux gens que lorsqu'on envoie une mélodie flippante, c'est qu'il risque de se passer quelque chose d'effrayant ? Mais non, même pas, faut toujours qu'elles se sentent obligées d'être surpris quand le malheur arrive. Vraiment, j'vous jure…



"Regarde Cindy, un prêtre inquiétant qui astique un squelette. Si on allait se ficher de lui histoire qu'il nous jette un sort ?
- Ouais, bonne idée."


Tiens, mais qu'est que c'est que ce liquide tout rouge qui tombe du plafond, c'est curieux ?

Vite allons voir dans ce grenier obscur ce qu'il peut bien s'y passer.

Oh puis non, je vais traîner dans un cimetière en petite culotte, c'est plus cool.


Fort heureusement, il y a d'autres personnages qui vont veiller sur ces jouvencelles en détresse. Le producteur du film tout d'abord, monsieur Lawrence, joué par l'acteur le moins convaincant de toute l'histoire du Septième Art. N'appuyant jamais son jeu même quant il est sensé piquer une colère noire, notre brave homme semble se faire un devoir de jouer toutes ses scènes dans un registre relativement identique, quelque soit le sentiment qu'il doit faire passer à l'écran. Joie, peine, révolte, pour lui il n'y aucune foutue différence et même si on ne peut pas qualifier son jeu de purement mono expressif, il se ressent avec ce personnage comme un vrai manque d'expérience face caméra, dynamitant avec perte et fracas la moindre petite réplique qu'il doit prononcer.


Donc là, si vous vous posez la question, il joue la colère.


Pour le seconder, il y a l'un des collaborateurs et ami de Joyce, le dénommé Dixon. Un peu plus brillant comédien, mais ça ne se joue pas à grand chose, la plupart de ses expressions se résument surtout à un haussement de sourcil qui fait presque figure de marque de fabrique. Mais avant tout, ce second larron reste un peu l'homme d'action du film, celui qui va assurer le quota baston de sa partie. Bon après, c'est vrai que les dites scènes tombent un peu comme une moumoute dans le potage, notre camarade se baladant sans raison dans des champs où il se fera attaquer par des vampires fantômes et un zombie, surgit nulle part et pas introduit dans le récit outre mesure. Idem sur le fait que notre blondinet se transforme dès lors en ninja pour se défendre alors qu'absolument rien dans le film ne pouvait le laisser présager et qu'il n'y sera plus du tout fait allusion par la suite. Mais en même temps, on ne le dira jamais assez voir un combat opposant un guerrier de la nuit à des suceurs de sang sautilleurs et un mort vivant mal maquillé sosie de Ron Perlman, ça fait toujours son petit effet, surtout quand le chorégraphe des combats pète une durite en court de route et ressort de ses cartons turbans lasso et autres bombinettes explosives.



Oui, je sais, il y a un doublon dans les caps, mais ne dit-on pas que Dixon toujours deux fois.

Consciencieux jusqu'à la moelle, il prend même soin de changer de visage pour se camoufler. Quel homme.


Mais pour épauler cette doublette de pieds nickelés, quoi de mieux qu'un moine taoïste ! Oui, en fait, à la réflexion, tout aurait été préférable à ça. Puisque plus que ces dons de sorcier, ce qui ressort de ce personnage c'est avant tout son style très burlesque. Faisant office de sidekick comique, les interventions de notre prêtre ont toutes le mérite d'être totalement inapproprié et de ne pas du tout coller au ton horrifique du film. Pour sûr, ces moments de déconne sont pleinement assumés et si vous arrivez à rire de toutes ces pitreries, il y a de forte de chance que ce soit au premier degré, même si l'humour véhiculé s'avère assez lourdingue. Néanmoins, on ne peut rester que dubitatif devant le parti pris des concepteurs du métrage et ce besoin d'avoir intégré ces passages au sein d'une histoire ayant à la base pour vocation de terrifier son spectateur. Le moment le plus effarant dans le genre restant sans problème cette scène où notre moine, se voyant affronter un démon dans un cimetière, terminera son combat en slip, concluant ainsi un numéro de bouffonneries indigne des pires comiques troupiers. Là, on atteint une sorte de délire paradoxal: même si le réalisateur veut nous faire rire délibérément, le décalage produit entre l'ambiance générale et la dite scène, suscitera plus l'hilarité de manière involontaire. Une sorte de double effet Kiss Cool où l'on rie à la fois de et avec la scène. Preuve que même lorsqu'ils veulent donner dans le volontaire pur et dur, Tang et ses ouailles ne sont pas capables de remplir leurs contrats sans virer dans le surréalisme non assumé. Producteur nanar, on l'est ou on ne l'est pas.



To Siu Ming, éternel sidekick louche(ur), déjà présent dans « Big Boss à Bornéo », reste toujours dispo pour donner dans l'humour fin et subtil.


Ce constat visant à dire que tout part à vau l'eau, s'avère tout aussi valable pour la partie asiatique bien que celle-ci se veut beaucoup plus gentillette. Même si ce segment à tendance, comme bien souvent hélas à casser le rythme, le montage hasardeux et le redoublage de certains dialogues pour assurer une sorte de cohérence à tout ce bazar permet à ce tronçon d'avoir un minimum d'intérêt. Ainsi, on n'évoquera pas encore les sempiternelles méthodes de sagouin visant à nous faire croire que tous les acteurs se trouvent dans un seul et même film, allant du simple coup de téléphone aux jeux de champ/contre-champ. Des méthodes qui encore aujourd'hui font leurs petits effets, mais dont on a maintenant l'habitude. Par contre, on peut davantage s'intéresser au rôle de Fanny. Bien qu'étant un personnage plutôt banal à première vue, on reste perplexe devant sa détermination à abattre froidement tous les responsables des malheurs de ses amies. Et pas n'importe comment, non, vous vous doutez bien que si Tomas Tang a pris soin de récupérer ce film, c'est qu'il doit contenir quelques éléments à charge. En effet, quoi de plus naturelle que d'utiliser une arbalète pour liquider un producteur dans les toilettes d'un restaurant ? Une personne qu'on aura bien sûr rencontré par pur hasard, sinon c'est trop facile. Idem, quel est donc ce petit gadget en forme de rouge à lèvres que l'héroïne va utiliser pour griffer une autre de ces cibles le transformant ainsi en une sorte de loup-garou après que ce dernier nous ait gratifié d'une scène d'agonie qui fera date dans l'histoire de l'actor's studio ? Vous voulez le savoir ? Et bien vous n'êtes pas les seuls, parce que rien de ce qui suivra dans le film ne viendra donner une explication sur la dite séquence. Et ce n'est pas comme si ces méthodes expéditives pouvaient à l'occurrence choquer la police, puisque dès qu'ils en auront l'occasion, leur premier réflexe sera de venir en aide à Fanny, et même s'il est évident qu'elle a déjà dézingué la moitié du casting. On en profitera d'ailleurs pour noter que l'un des flics n'est pas vraiment un inconnu puisque que c'est une fois encore le malheureux Sorapong Chatree qui se retrouvera embarqué contre son gré dans un sérieux merdier. Inutile de dire que le sérieux et la classe naturelle dont il fait preuve face au bronx qui l'entoure ne font que souligner le côté insensé des scènes où il apparaît.


"Regarde là-bas Sorapong, des types avec des caméras et des micros, c'est étran….
- Ta gueule. Fais comme si tu les avais pas vu. Tel que c'est là, ils veulent encore me faire tourner dans un film tout pourri."


Fanny, qu'il ne vaut toujours mieux pas embrasser.


Pour conclure, il convient d'admettre que ce film n'est clairement pas exempt de tout reproche. Peut-être en attendions nous trop au vu de sa filiation indirecte avec « Robo Vampire », toujours est-il que la partie orientale à bien du mal à tenir la distance et s'avère un peu trop mollassonne, malgré quelques élans portnawakesques dûs à un scénario ahurissant venant rendre incohérentes des séquences qui ont sans doute un sens dans leur métrage d'origine. Néanmoins, l'autre segment mettant en vedette nos gweilos et leurs compagnons permet au film de déclencher l'hilarité à plusieurs reprises, la faute à des acteurs terrifiants d'amateurisme, des gros clichés en pagaille sans oublier quelques effets gore sur lesquels n'aurait pas craché Bruno Mattei. A voir donc, ne serais-ce que pour se convaincre que, même si la recherche du toujours plus mauvais est parfois un exercice laborieux, cette tâche reste un bonheur de chaque instant.



Du placement produit dans un Tomas Tang. Si ça c'est pas la classe mondiale…


"Oui pardon ? Quoi ? Ma chronique n'est pas finie ? Allons bon, bien sûr que si, je sais quand même ce que j'écris… Vous dites ? Je n'ai pas parlé de la scène finale ? Ah mais là non, c'est volontaire, je ne vais pas vous gâcher la surprise non plus…Oui, je sais, c'est typiquement le genre de séquence qui justifie à elle seule le visionnage d'un film, mais non, n'insistez pas, je ne vais pas vous priver du plaisir de la découverte. Quoiqu'en même temps, vous avez raison, il est tellement rare ce film, je peux me le permettre, c'est pas comme s'il passait en boucle sur Ciné Fx… Bon allez, c'est bien parce que c'est vous, mais si vous ne voulez rien savoir, pas la peine de descendre plus bas et de venir vous plaindre après que je vous ai spoiler un grand moment de cinéma, vous l'aurez bien cherché."
Alors, cette séquence, que peut-on en dire ? Et bien déjà qu'elle culmine à un rare niveau de folie furieuse.
Tout commence par une poursuite entre Dixon et Joyce, cette dernière étant à présent possédée par notre sous-Freddy après que celui-ci ait fusionné avec elle, ou copuler, on ne sait pas trop. Quoique si c'est le cas, il conviendrait d'admettre que la réputation des démons en matière d'exploits sexuels serait alors très surfaite, le goujat faisant son affaire en quelques secondes. Bref, Une fois dans la rue, Dixon subit l'attaque de notre vampire, et c'est à cet instant que tout bascule dans un délire total qui ne quittera pas l'écran pendant près de cinq bonnes minutes. Car, décidé à en découdre, Dixon n'a d'autre choix que de se transformer pour venir à bout de son ennemi, et là, surprise, ce n'est pas un ninja qui apparaît devant nos yeux ébahis, mais ni plus ni moins que le…


…ROBO WARRIOR !!!


Outre le choc engendré par cette vision qu'on n'attendait plus, nous ayant laisser craindre que notre Robocop de superette n'ait même pas réussi à passer le contrôle technique cette fois-ci, c'est bien la suite qui va encore faire monter d'un cran ce final sur l'échelle du n'importe quoi. A présent attaquée par les deux serviteurs vampires du moine, Joyce, bien qu'inconsciente, va faire une chose totalement surprenante, à savoir… accoucher. Oui, oui, comme ça en moins d'une minute, et attention, pas de n'importe qui mais de la progéniture du démon, ni plus ni moins. Faisait déjà dans les cinq, six ans à la naissance, le garçon peut donc affronter les deux gusses qui ont voulu du mal à sa mère. L'occasion d'une autre escarmouche, où le gosse finira par ridiculiser ses assaillants en leur urinant dessus. Ça ne s'invente pas.



Ah, ces jeunes vampires, aucun respect. Tous des graines de délinquants, j'vous le dis ma bonne dame…


Le reste est d'une stupidité effarante et voit ressurgir d'on ne sait où notre fameux moine taoïste qui jouera alors les négociateurs pour empêcher le jeune homme de s'en prendre au « Robo Warrior », lequel venait de dessouder son paternel. Ne reste plus alors qu'à conclure le film sur la scène d'enterrement de Cindy, morte entre temps, et sur un plan final, clichetonnesque au possible, nous laissant espérer une suite qui, à ce jour, semble être restée à l'état de pur fantasme. Quoique, avec Tomas, allez savoir…


Smith ? Tu parles d'un hommage !

Mouahahaha, je reviendrai…


Et merci à Drélium pour ses infos éclairées.

- Wolfwood -
Moyenne : 1.75 / 5
Wolfwood
NOTE
2.25/ 5
Rico
NOTE
1.5/ 5
Barracuda
NOTE
1.5/ 5

Cote de rareté - 4/ Exotique

Barème de notation
Encore une fois, la France n'a bénéficié d'aucune distribution et cela sous quelque format que ce soit. Ça commence à devenir lassant. Pour savourer cette petite gourmandise made in Tang, il faudra donc encore jouer la carte de l'import et dénicher le DVD de chez Deimos Entertainment qui vend ce film dans sa collection Eastern Horror avec "Magic of The Universe", un long-métrage qui tient d'ailleurs plus de l'Héroic-Fantasy que de l'épouvante. Méfiance cependant, les films sont disponibles au format widescreen. Au moins, ces deux galettes sont en zone 0, ce qui fait que même votre antique lecteur européen ne devrait rencontrer aucune difficulté pour les lire. C'est déjà ça.


Dans le même genre, on trouve aussi ce coffret avec Devil's Dynamite, lui aussi monté à partir de rushs tirés de la même session que ceux utilisés dans « Counter Destroyer » et « Robo Vampire ».